Archives de catégorie : Interviews, Discours & Rapports

Droits humains : le monde fait « marche arrière », déplore le chef de l’ONU à Genève

Droits humains : le monde fait « marche arrière », déplore le chef de l’ONU à GenèveA l’ouverture de la 52e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève, le chef de l’ONU a dénoncé lundi à Genève le recul observé dans la progression des droits humains dans le monde. Il a appelé à leur donner un « nouveau souffle ».

Les droits humains font « marche arrière », a déploré le Secrétaire général António Guterres en ouvrant près de six semaines de travaux de l’instance onusienne basée à Genève.

« L’extrême pauvreté et la faim augmentent, pour la première fois depuis des décennies (…) et Continuer la lecture

Nouhoum Sarr : « La présence militaire française au Mali n’a rien réglé, au contraire la situation s’est aggravée »

NOUHOUM SARR, PRÉSIDENT DU FAD A LA CMA : « Il est temps d'abandonner cet Accord d'Alger antinational pour faire des propositions concrètes pour le Mali » - Fasomali.com

L’homme politique malien s’est exprimé au sujet de la mutation politique que traversent de nombreux pays africains, un processus au cœur du rabattage des cartes entre les gouvernements africains et les anciennes puissances coloniales.

« La présence militaire française au Mali n’a rien réglé, au contraire la situation s’est aggravée ». C’est avec ces mots que Nouhoum Sarr, député malien, et membre du Conseil National de Transition (CNT), a décrit l’état des relations entre Bamako et Paris. Continuer la lecture

Alioune ould Youssouf dit Maham: « Notre souhait est d’œuvrer pour l’avènement d’une Mauritanie juste, unie et réconciliée avec elle même »

Alioune ould Youssouf dit Maham est un grand militant des causes justes. Natif de Tekane l’homme a un parcours exceptionnel. Après de brillantes études en Mauritanie et au Sénégal où il a décroché son master II  en Audit et contrôle de gestion science il rentre au bercail et poursuit ses activités politiques et professionnelles. Dans cet entretien exclusif, il revient sur ses débuts dans l’espace politique et raconte toute sa trajectoire empreinte de succès. Continuer la lecture

Un mauritanien distingué du prix annuel Rights Defender Awards

Le Département d’État américaine a annoncé début février 2023, les lauréats des Global Human Rights Defender Awards annuels.

Dix activistes du monde entier dont un mauritanien, qui ont fait preuve de leadership et de courage tout en œuvrant pour la promotion et la défense des droits de l’homme et les libertés fondamentales ont été distingués, indique le Département d’Etat. Continuer la lecture

M. Mohamed Mahmoud Oumar, président du parti Centre par l’Action pour le Progrès (CAP):  » Les cadres de notre parti sont tous animés par la fibre patriotique de servir la Mauritanie et non s’en servir »

Le Calame : Votre parti s’est dit déterminé à prendre part aux prochaines élections municipales, régionales et législatives. Qu’est ce qui a fondé cette décision et dans quel état d’esprit allez-vous aborder ces échéances ?

Mohamed Mahmoud Oumar : Plusieurs raisons. Comme vous le savez, le CAP est un parti jeune, constitué de jeunes cadres issus de toutes les couches sociales et porteurs d’ambitions pour leur pays. Vous savez aussi que toute organisation politique a vocation de conquérir le pouvoir et cela passe nécessairement par les urnes. Ces jeunes vont donc se mesurer avec les candidats des autres partis sans complexe et sans gêne mais avec leur vision de la Mauritanie, une Mauritanie unie, juste et égalitaire où chacun a sa place. Continuer la lecture

Interview du Calame avec Madame Mehla Mint Ahmed, Présidente de l’Observatoire national des droits des femmes et des filles (ONDFF)

Le Calame : Vous êtes à la tête de l’ONDFF, créé, il y a 2 ans. Pouvez-vous nous dire les raisons qui ont présidé à la création de cet organisme ? Quelle est sa mission principale ?

Madame Mehla Mint Ahmed : Tout d’abord, je remercie le journal Le Calame pour l’intérêt qu’il porte à l’ONDFF, et notamment aux questions liées aux Droits des Femmes en général, et particulièrement à la violence à l’égard des femmes et des filles.

L’ONDFF a été créé par décret numéro 140 du 3/11/2020 après plus de 10 ans de tracasseries et tergiversations en tout genre, entre le gouvernement et les partenaires au développement, en vue de créer cette institution spécifiquement dédiée à la défense et à la promotion des Droits des femmes et des filles.

Cette institution était fortement attendue et souhaitée par toutes les Femmes, compte tenu du retard important de notre pays en matière d’équité, d’égalité entre les hommes et les femmes, d’autonomisation, de participation politique des femmes… , dans une  société patriarcale, sans réglementation particulière en la matière, marquée par la quasi impunité des auteurs de crimes de violences à l’égard des femmes et des filles. Continuer la lecture

Entretien avec Maître El Id Mohameden M’Bareck, député RFD à l’Assemblée Nationale

Pour Maître El Id Mohameden M’Bareck, député RFD à l’Assemblée Nationale, « la Mauritanie traverse une crise multidimensionnelle dont la solution ne pourrait se trouver qu’à travers un dialogue national inclusif ». Entretien…

Le Calame : Après un accord intervenu entre les partis politiques et le Ministère de l’intérieur dans le cadre des préparatifs des prochaines élections locales, on a assisté à des contradictions autour de la nature de la composition de la CENI et finalement, elle est mise en place avec le retour en force de personnalités connues de l’ère Ould Taya. Que vous inspire cette issue ? Continuer la lecture

Entretien avec Madame Aminetou mint Moctar, présidente de l’Association des Femmes Cheffes de Familles

Depuis l’accord intervenu entre le ministère de l’Intérieur et les partis politiques pour préparer des élections consensuelles et inclusives, on n’a presque pas entendu la voix de la Société civile. Comment avez-vous accueilli cet accord ?

Aminetou Moctar : La récente mise en place de la CENI occupe l’espace médiatique et l’opinion nationale. C’est donc dire qu’elle préoccupe la Société civile de notre pays même si celle-ci a été marginalisée. Il ne pouvait en être autrement. En effet, depuis l’arrivée du président de la République Mohamed Cheikh Ghazwani, la Société civile s’est retrouvée ignorée. Continuer la lecture