La Banque centrale de Mauritanie (BCM) a décidé ce 3 avril d’octroyer un don 217 358 975 MRU (soit 5,77 M$) au Fonds spécial pour la solidarité sociale et la lutte contre le coronavirus initié par le président Mohamed Cheikh Ghazouani le 26 mars dernier dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Lire la suite
Archives de l’auteur : Mohamed CIRE
Des confinés entament une grève de faim
Plusieurs individus confinés dans un hôtel de Nouakchott, dans le cadre des mesures de prévention et de lutte contre la pandémie du coronavirus (COVID-19), annoncent avoir entamé une grève de faim ce mardi, pour protester contre leur maintien en quarantaine au-delà de la troisième semaine, alors que le délai initialement communiqué par les autorités était de 14 jours. Lire la suite
Mauritanie et le COVID 19 : Le député Biram Dah Abeid tire la sonnette d’alarme

Les journalistes disent avoir subi de fortes pressions de milieux influents du système raciste et esclavagiste qui gouvernent le pays pour annuler l’émission comme le fut avec la chaine Chinguity TV récemment.
La gestion chaotique de cette crise mondiale sanitaire qui s’est soldée par un cas de décès COVID 19. La défunte n’a pas eu accès aux soins ni avoir subie les tests du dépistage avait stupéfait l’opinion. Elle n’a été dépistée qu’après son décès, donc, médecin après la mort.
Dès le début de cette pandémie, le ministre de la santé nous disait des choses incohérentes, la prise en charge de personnes confinaient du vol air France le 16 mars, n’était pas au top. Le vieil homme de 74 ans avait dit clairement qu’il n’a subi aucun test COVID-19.
Le cas de la ville Kaédi, le ministre avait défendu que l’individu a été appréhendé par les forces de l’ordre à la frontière sénégalaise alors que ce n’était pas vrai. En bref, le gouvernement Mauritanien tente de camoufler ses graves insuffisances.
Message du député à la population
« Moi Biram Dah Abeid, je vous salue à partir de Bruxelles, je suis ici confiné comme tous les Belges à cause de cette pandémie, mais, je vous rassure que ma santé est bonne. Le médecin m’a déjà libéré depuis le 18 mars, depuis lors, il n’y a pas d’avion.
Je compatis avec les mauritaniens, surtout les Kaédiens, je ressens ce qu’ils ressentent, les jours ne sont pas actuellement faciles, il y a la maladie qui pointe à l’horizon, qui menace, mais aussi la mauvaise gestion des autorités n’a pas facilité les choses.
Je compatis avec tous ces foyers dont les chefs qu’ils soient des pères ou des mères, vivaient et faisaient vivre leurs enfants au jour le jour à travers leur travail quotidien. J’imagine la détresse dans la quelle se trouve ces foyers qui n’ont plus de quoi à nourrir leurs enfants.
C’est dommage que les autorités Mauritaniennes n’ont pas pris en compte la note d’alerte que nous avons fait, nous IRA dès les premiers jours. Parce-que tous les pays du monde ont confiné leur population mais en contre partie ils ont donné la nourriture sur le compte de l’état, sur les dépenses de l’état. La Mauritanie a bien les moyens de le faire et des ressources pour sa population. Malheureusement ce n’est pas le cas et sa plonge les citoyens dans des difficultés imprévisibles………… »
Opinion: la renaissance de l’Etat national, heureuse surprise du Covid-19 / Par Ahmedou Ould Abdallah

Attaquant autant les Etats les plus forts que les pays les plus fragiles, le Covid-19 s’est imposé à tous comme une catastrophe mondiale. Tous concernés et confinés. Continuant à décimer, il contraint au réalisme et laisse peu de place aux Lire la suite
Afrique, beaucoup de bruit pour rien autour d’une note du Quai d’Orsay
Le Centre d’Analyse, de Prévision et de Stratégie du Quai d’Orsay, simple cellule prospective, a déchaîné une tempête en Afrique par une note d’évaluation de la situation créée par l’épidémie de coronavirus.. Ce qui est faire beaucoup d’honneur pour un simple texte d’orientation, plutôt convenu, qui n’engage pas la diplomatie française.
Intitulée « l’effet pangolin : la tempête qui vient en Afrique?», la note écrite le 24 mars par Lire la suite
Coronavirus: 20 millions d’emplois seraient menacés en Afrique
L’Unicef et les journalistes, ensemble contre le covid-19

A Nouakchott, la campagne de prévention contre le covid-19 menée par le Réseau des journalistes mauritaniens pour les droits de l’homme (RJMDH), en partenariat avec l’Unicef, bat son plein. Après Tevragh Zeina où les relais communautaires du Réseau se sont rendus la semaine dernière auprès des familles pour présenter les mesures barrières qu’il faut adopter face à la pandémie, insistant le cas échéant sur le « lavage des mains » c’était au tour du Ksar, et d’El Mina, ce lundi 6 avril.
Ainsi, après avoir accroché sur les murs publics des affiches et autres flyers aux messages préventifs contre le covid-19, les journalistes et leurs relais communautaires entamèrent des séances d’explication au sein des familles, les centres commerciaux, les marchés et dans les rues. Il s’est agi de décrire la pandémie et de démontrer, comment, avec des attitudes simples, elle peut être évitée. Outre les mesures d’hygiène qu’il faut observer, la caravane de sensibilisation a largement développé des messages sur le « lavage des mains » soulignant la nécessité d’user du savon à l’occasion et surtout d’insister sur le lavage de toutes les parties des mains.
Faut-il rappeler que la campagne de sensibilisation contre le coronavirus menée à Nouakchott par le RJMDH avec la collaboration de l’Unicef a été lancée le 28 mars dernier et se poursuit jusqu’à la mi-avril.
Riposte à l’épidémie de coronavirus : la Mauritanie, un exemple africain

Continent jusqu’ici épargné par le coronavirus, l’Afrique envisage avec anxiété sa propagation. Si elle a eu du temps pour s’y préparer, tout le reste, c’est-à-dire les moyens de le faire efficacement, lui manque. Alors que de nombreux pays assistent, impuissants, aux premiers déferlements de malades, l’un d’eux fait figure d’exception : la Mauritanie, où l’on ne recense que 6 cas, dont deux sont déjà guéris (pour un mort). Des chiffres qui ne doivent rien au hasard, tout à la gestion de l’administration Ghazouani, qui se distingue depuis le début de la crise par la prise de mesures drastiques. Et si le continent y trouvait matière à s’inspirer ?
L’Afrique se prépare au pire. Alors que le premier cas de coronavirus y a été détecté en Égypte en février Lire la suite