(La langue de bois est une expression pour qualifier une expression ou une parole dénuée de réalité, préconçue, qui ne répond pas au problème posé. Message intentionnellement truqué. Exemple : La langue de bois est un langage si cher aux politiciens qu’on se demande s’il n’est pas enseigné à l’ENA.1 janv. 2021). Ainsi s’exprime Monsieur Google .
Personnellement, chez nous, en matière de langue de bois, deux variétés attirent l’attention. Celle parlée par les partisans de tout pouvoir en place et celle en usage chez ses opposants. Toutes sont particulièrement pernicieuses et dangereuses. Les uns et les autres usent sciemment d’un intelligent mélange de vrai et du faux pour défendre leurs positions à propos de n’importe quelle question politique posée devant eux.
Les uns et les autres s’enferment dans des forteresses d’illusions et de faux calculs pour demeurer à l’abri de toute critique ou reproche susceptible de les faire bouger d’un iota de leur enfermement aveugle.
Les uns et les autres finissent le plus souvent par « tout perdre en voulant tout gagner ».
Les exemples ne manquent pas: Continuer la lecture

Les années suivant notre indépendance nationale se partagèrent entre plusieurs années de stabilité et prospérité, suivies d’une crise économique et sociale dont divers régimes militaires ne purent venir à bout. Il fallut aller à un changement, favorisé par l’évolution de l’environnement international qui exigeait la fondation d’un État de droit, l’instauration des principes de bonne gouvernance et le respect des droits de l’Homme. Mal préparé à relever un tel défi, notre pays s’engouffra dans l’aventure démocratique et s’y singularisa très tôt par la multiplication de crises politiques cycliques.
Le Calame : Le président de la République effectue des tournées dans les capitales régionales du pays. Que vous inspirent ces déplacements et les cortèges d’accueil ? Diriez-vous le Président est en précampagne pour un second mandat ?

A la suite d’un commentaire du magistrat Haroun Ideighbi, Directeur de la législation au ministère de la justice, dans un panel de réflexion sur le fondement historique et culturel de la mentalité esclavagiste dans la Société maure, Yehdih ould Dahi, le pseudo dévot d’une secte salafiste en Mauritanie, aurait déclaré, outré, que ce magistrat d’extraction esclave ne pouvait être un juge ou magistrat en raison de son origine sociale. Cette scandaleuse déclaration ne suscita aucun commentaire des tenants du Système, il a suffi que biram dah s’exprime sur la question pour que la cabale se déchaîne.
La justice mauritanienne, après l’insulte faite à Ould Edigbé et son nationalisme, et après la séance du Conseil