
Notre devise doit être corrigée pour mieux répondre aux aspirations de notre peuple. Compte tenu de notre diversité, la chose la plus importante pour notre communauté est sans aucun doute son unité. Cette unité ne peut se fonder que sur l’égalité citoyenne. Cette égalité citoyenne ne peut se concrétiser que par une justice forte, consensuelle et indépendante. On peut donc remplacer notre devise actuelle : Honneur-Fraternité-Justice par une nouvelle devise plus constructive et plus citoyenne: Unité-Egalité-Justice. Cette devise doit être le serment de chacun de nous, le fondement de notre République, l’équilibre indispensable à notre survie, l’idéal qu’il faut défendre coûte que coûte.

Le 28 avril 2017, la direction générale de la sureté nationale convoque Marie Foray, universitaire en droits de l’homme et Tiphaine Gosse, journaliste qui entreprenaient des recherches sur l’esclavage et le racisme en Mauritanie.
Pour la libération de Moussa Ould Bilal Biram et Abdallahi Matala Salek, les militants mauritaniens toujours détenus à la prison de Bir Mogrein alors que leurs compagnons de lutte, arrêtés dans les mêmes circonstances et condamnés aux mêmes chefs d’accusation, ont été libérés en novembre 2016.
Le 10 mai est une journée de souvenir et de réflexion sur la traite, l’esclavage et leur abolition. La France a, depuis 2006, décrété une journée nationale de commémoration de ce fléau qui a sévi, en Afrique de l’Ouest, en Afrique centrale et en Afrique australe durant plusieurs siècles. Elle reconnaît aujourd’hui, par cette action noble, la traite négrière et l’esclavage comme « crime contre l’humanité ».
La pauvreté en Mauritanie est « très inégalement » repartie en fonction des provinces du pays, selon le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté.
Sur sa tournée en Europe et aux USA, sur les projets à venir d’IRA, sur les départs qui ont saigné son mouvement, mais aussi sur le référendum constitutionnel,
Ne pas oublier la Mauritanie. C’est le message que le Collectif des Mauritaniens de France lance à l’occasion de la journée commémorative du souvenir de l’esclavage et de son abolition. Malgré l’interdiction de la traite, il existe de nouvelles formes d’esclavage dans le pays, dénonce le coordinateur du Collectif. Souleymane Niang s’est confié à Géopolis.
Rentré à Nouakchott, après un long périple en Afrique, en Europe et aux Etats-Unis, le Président de l’IRA Biram Ould Dah Ould Abeid, a reçu à son domicile, les militants et les sympathisants de l’organisation, venus lui souhaiter bon retour au bercail.
Le retour de Biram suscite une peur bleue des autorités qui font montre d’un cafouillage sans précédent. Le leader abolitionniste est revenu dimanche 8 mai en Mauritanie. Pour marquer cet acte, le président de IRA Mauritanie a choisi l’arrondissement de Gouraye, frontalier de Bakel (Sénégal) pour entamer une tournée en pays soninké destinée à combattre les dernières poches de l’esclavage.