La délégation a passé deux jours à Chicago qui symbolise une citadelle du combat des Afro-Américains pour recouvrer leurs droits politiques, sociaux, économiques et culturels.
A Washington DC le président Boubacar et quelques responsables des institutions partenaires, notamment Karine Penrose d’Anti-Slavery International, Jennifer Castello de Minority Right group et Bacary Tandia d’Abolition Institute vont avoir des réunions avec des réunions avec des représentants de divers départements de l’administration américaine puis avec US DRL.
En marge de cela, le Conseil Général du Comité de Cook (District administratif de Chicago) a lu une résolution en l’honneur du travail de SOS ESCLAVES qui depuis 1995 œuvre à la promotion des droits de l’homme en général et de la lutte contre l’esclavage en particulier avec l’appui de ses partenaires dont Anti-Slavery International est l’un des plus emblématiques.
Aujourd’hui âgé de 73 ans, Boubacar Messaoud est depuis quarante ans dans le combat pour l’éradication de l’esclavage. Membre du mouvement El Hor dont il n’est pas fondateur mais qu’il a regagné juste six mois après sa création le 5 mars 1978 par un groupe de douze cadres Harratines, il en deviendra le président et sera jugé en 1980 dans le cadre du dossier Boubacar Messaoud et consorts.
Ingénieur architecte de formation, Boubacar Messaoud brade son diplôme et les postes juteux auxquels il le prédisposait (il a été conseiller technique du ministre de l’habitat, consultant pour les Nations Unies, directeur général de la socogim…) contre la casquette d’un intraitable militant des droits de l’homme pacifiste qui malgré l’âge et la précarité de la santé continue à braver tous les défis pour l’émergence d’une Mauritanie égalitaire où vivent en parfaite harmonie toutes ses composantes et entièrement départie des préjugés et des injustices basées sur la race ou la naissance à laquelle il croit profondément.
SOS Esclaves
Source : SOS Esclaves