Un troisième mandat présidentiel se profile à l’horizon si l’on croit le ministre et porte-parole du gouvernement, Mohamed Lemine Ould Cheikh.
A l’inverse, selon le président Aziz, il ne fera pas de troisième mandat malgré sa récente déclaration.
Des partisans et des actions au-dessus des lois
Le deuxième mandat du Président général putschiste est marqué par des réformes importantes comme la suppression de la Chambre Haute, la révision de la Constitution qui a renforcé l’image de la Mauritanie au niveau internationale, l’organisation d’un sommet de la ligue arabe, l’organisation du sommet de l’Union Africaine, la visite du président français Emmanuel Macron qui met en valeur l’importance de la Mauritanie dans la lutte contre le terrorisme dans la zone du Sahel qui solidifie encore plus le pouvoir militaire.
La rencontre des oulémas qui soutiennent le Président pour un troisième mandat, pourtant contraire à l’Islam et en grave violation avec la Constitution, attise les braises pour sa réélection. Ses derniers acceptent un parjure pour qu’il reste au pouvoir et qu’il puisse continuer sa politique comme le confirme cet article de RFI.
Ces équations qui tourmentent l’homme fort de la Mauritanie
L’opposition mauritanienne n’est pas convaincue par les propos du Président : les élections municipales, législatives et régionales issues des consultations sont contestés par l’opposition radicale.
Pourtant, en septembre prochaine, date des élections, toute la politique mauritanienne sera dans le même bateau avec une solution politique qui impactera durablement non seulement le pays, mais aussi la région jusqu’à l’Europe.
A ce petit jeu des élections, le Président Aziz, l’homme fort du pays, risque de gagner pour la troisième fois.
Tribune Libre par MBG
Source : Maison des Journalistes (France)