Journal Le Terroir – Oumar O Badieyn, c’est de lui qu’il s’agit. Il a nous reçu ce matin dans un local à Boghé Escale pour fustiger et répondre aux accusations du groupe politique dénommé « TEJEMOUH ALKARAWI ». Le maire a fourni des clarifications sur certaines accusations portées contre lui par ses rivaux politiques qu’ils ne considèrent plus comme militants de l’UPR. Voici l’intégralité de son intervention.
« Le groupe politique en question appelé « TEJEMOUH ALKARAWI », n’a pas battu campagne avec nous depuis le début de la campagne référendaire. Ils n’ont mené aucune activité dans le cadre de cette campagne qui a fatigué beaucoup de militants, cadres, jeunes, femmes et tous. L’activité qu’ils ont menée est plutôt contre la parti et ses structures dans leur ensemble.
Les militants qu’ils rencontrent, ils leurs disent de ne pas venir dans les meetings et de ne pas en plus voter pour le triomphe du oui. C’est ça leur rôle dans la campagne qui vient de s’achever. Le jour du scrutin à 16 H, ils ont déserté les bureaux de vote car ils n’étaient pas concerné par la victoire. Ils savent ce qu’ils ont fait. Et nous par contre, nous sommes venus très tôt et avons constaté leur travail.
Ici, les autorités, le Hakem notamment a tout fait pour les ramener à la raison mais en vain. Il a tenté de faire des médiations entre nous mais rien n’eut fait Le préfet leur a loué 5 voitures voire plus car il y’a un bus dont nous étions pas au courant. Avec tout ça encore, ils n’ont mobilisé personne pour venir voter dans les bureaux. A Miftah El Kheîr, aucun de leur partisans n’a voté en faveur du oui.
Ils ont 11 voix qui ont voté non à Miftah El Kheîr. 26 ont voté non dans le bureau N°1. Même chose pour le bureau N°3. A N’Diorol, il y’a également 24 voix qui ont voté non parmi leurs gens encore. Nous n’avons rien contre personne mais eux, ils ont enfreint les textes en vigueur au sein de l’UPR.
Ils ne travaillent pas dans le cadre des structures départementales de l’UPR, ni dans les instances communales du parti, mais dès qu’il y’a manifestations politiques à Aleg, ils sont aux premières loges à cause de leur mentor.
Et nous, nous n’avons aucun problème avec ce dernier, leur mentor, plutôt nous magnifions les actes positifs qu’il a accompli pour nous dans cette localité. Par contre nous n’acceptons pas que les actes positifs menés en faveur des populations de Dar El Avia par leur mentor soient récupérés par eux et exclusivement pour eux.
Depuis 1992,l’entrée de la politique ici, tout ce qui vient est pour nous tous sans distinction d’appartenance politique. Leur projet ne passera pas ici. Vouloir monopoliser tout à leur compte. Ils veulent encore pérenniser un mouvement politique qui leur est propre et qui travaille contre le parti. Non, moi je n’accepterai pas ça. Car c’est une chose qui va à l’encontre de l’intérêt de l’UPR.
S’agissant du forage, les populations m’avaient demandé de prendre trois personnes pour le gérer. Un du village de Bowdé, un autre de Saha et le troisième de Dar El Avia.
C’est les trois qui ont définis les critères de fonctionnement et les modalités de gestion sans ma présence. Ils ont fixé le salaire du gérant. Après trois mois de fonctionnement, l’un d’eux, le président est venu dire aux autres de finir avec le gérant qui est de Bowdé pour faire de lui le trésorier et le gérant. Et ce dernier a refusé.
Cette situation a continué jusqu’ ce que le secrétaire aux finances, Ismail Sall est venu prendre 40 000 ouguiyas de la caisse. Je suis venu voir le gérant moi-même pour l’avertir que Ismail ne va plus travailler avec eux. Je n’ai jamais pris une seule ouguiya du sondage. Quant au bus, plusieurs personnes le convoitaient.
Ils étaient environ 30 personnes venues de Nouadhibou et Nouakchott jusqu’ici. Une bonne volonté l’a mise à la disposition de Dar El Avia. Mais la gestion a été catastrophique.
Cette bonne volonté leur a bien donné de l’argent mais ils l’ont dilapidé. Je reconnais avoir aidé à organiser la gestion pour faciliter la tâche aux élèves et leurs parents. J’ai pour ce recruté un chauffeur payé 30 000 Um par mois sans compter les frais de carburant. Au fil du temps, nous avons trouvé que notre commune n’a pas les moyens de continuer à supporter les coûts exorbitants.
Les parents d’élèves convoqués pour être tenus au courant de cette situation n’ont pas répondu. Les batteries, les pneus restaient introuvables. A l’approche du mois de ramadan, un citoyen de la commune est venu nous dire qu’il veut utiliser le bus pour lui transporter des matériaux de constructions, sables et carrières. Je lui ai dit de l’amener s’il peut le réparer. Le bus ne leur appartient pas.
C’est une bonne volonté qui l’a offerte à la communauté. En conclusion, je considère que ce groupe n’est plus de l’UPR. Un groupe qui comprend le 3ème adjoint au maire et des conseillers qui ont voté contre le parti. Et je le leur ai déjà dit dans une réunion publique ».