05-08-2017 – Cridem
Le président d’IRA-Mauritanie a fustigé samedi à Nouakchott « les grossièretés » tenues par le président Ould Abdel Aziz, « le chasseur de primes », à l’égard des 33 sénateurs qui ont rejeté les réformes constitutionnelles soumises au référendum, ce samedi 05 Août.
« Son épouse et ses enfants, chacun d’eux, à lui seul, coûtent à l’Etat mauritanien plus que 20 ou 25 sénateurs dont il (Ould Abdel Aziz) dont il se plaint les coûts. Contrairement à son clan familial qui ne s’acquitte de rien vis-à-vis de l’Etat et du pays, les sénateurs s’acquittent d’un devoir vis-à-vis du peuple mauritanien, de l’Etat et ont droit à leurs rémunérations », a déclaré Biram Dah ABEID, lors d’une conférence de presse.
« Il (Ould Abdel Aziz) peut berner avec ces grossièretés ces laudateurs qui l’entourent mais pas le peuple mauritanien », a ajouté M. ABEID qui, par ailleurs, a vivement dénoncé « une montée en grade » de l’intimidation et « les écoutes téléphoniques devenues l’arme illégale du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz pour déjouer ou tromper les défaites cuisantes et successives qu’il subit de la part de ses opposants ».
Le leader d’IRA-Mauritanie a averti Ould Abdel Aziz, lequel avait récemment affirmé à Nouadhibou lors d’un meeting sur les amendements constitutionnels qu’il n’avait pas peur d’être jugé après son départ du pouvoir en 2019.
« Le pillage, la corruption, le bradage des richesses du pays à son compte personnel pour le compte de sa famille, de ses proches sont dans le collimateur des mauritaniens, d’IRA-Mauritanie et du regroupement de la défense des amendements anticonstitutionnels », a souligné Biram Dah ABEID.
Par Babacar Baye NDIAYE