– Il n’y a plus un seul jour qui se passe sans que notre président acculé par la candidature de Biram, ne mente ou ne se laisse aller dans des diversions avec quelque fois un grain d’autocratie, de mégalomanie et d’amateurisme pour dissuader ou préparer les esprits à l’invalidation d’une candidature encombrante pour lui et pour l’ensemble de l’opposition classique.
Le président qui a appauvri la Mauritanie candidat aux présidentielles 2014 sans le dire ,court sans vergogne et sans compter l’argent des contribuables, derrière la lancée euphorique et enthousiaste du candidat du peuple, il s’agit de Biram Ould Dah qui a convaincu par sa lutte implacable contre les injustices, les arbitraires, l’impunité sous le règne du général qui s’était autoproclamé président des pauvres et vous connaissez la suite de l’allongement de notre pauvreté et notre misère pendant qu’il entretient ses amis et acolytes sur les finances publiques.
En Aout 2008, le motif du putsch était intitulé le mouvement de rectification et nous avons eu en six ans le mouvement de destruction de la Mauritanie, pire encore des tensions, des divisions, les gabegies, l’insécurité, les viols, les exclusions, les pratiques esclavagistes et le racisme n’ont jamais étaient autant accentués et décriés jusqu’à ce que l’opinion internationale décerne un prix aussi valeureux au vaillant combattant des libertés de notre pays en 2013 Mr Biram Ould Dah Ould Abeid. En résumé le général a abimé la Mauritanie, il nous a désuni totalement.
Je pensais que mes compatriotes plus précisément l’opposition avait tiré une leçon depuis les accords de Dakar en 2009 dont les résolutions n’ont jamais étaient respectées, sans qu’elle-même n’insiste et ne se batte dans les rues et dans les instances internationales pour leur application pure et simple mais malheureusement on a vu une opposition consentante, complice voire factice ne jouant pas pleinement le rôle qui lui est dévolu. Certaines personnalités étaient préoccupées par des postes et fleurter avec le pouvoir putschiste oubliant de facto les souffrances et les recommandations des masses populaires.Il fallait respecter cette démocratie populaire.
Depuis 2011, les élections municipales et législatives devaient avoir lieu, toujours égal à lui-même, sous le prétexte d’un fallacieux dialogue, comme pour trainer les uns et les autres dans la boue ou dans la farine, le pouvoir fini par organiser dans des conditions calamiteuses sans précédent les élections municipales et législatives dans des conditions connues de tous et avec des résultats que nous avons vus en finale. Faut-il rappeler encore les conditions de ces élections et la lancinante question de l’enrôlement que beaucoup de Mauritaniens peinent encore d’effectuer à l’intérieur comme à l’extérieur du pays ?
Avec ses deux faux pas, les accords de Dakar en 2009 et les récentes élections du 23 Novembre 2013, notre opposition aurait pu tirer une véritable leçon, voire un axiome et ne plus se faire avoir, en anticipant sur les conditions des futures élections notamment les présidentielles de 2014.
Rien a été fait pour arrêter la machine à perdre en temps et en heure et il fallait battre le fer pendant qu’il était chaud, nous voilà encore honteusement dans une situation de naufragés.Donc que dire de cette erreur mortelle ? Heureusement que nous avons un sauveur, une voie de recours et n’ayons pas le complexe je l’ai dit et je ne cesserai de le répéter, il s’est naturellement imposé, il s’agit de la personne de Biram Ould Dah Ould Abeid, qu’il faut désormais aider, à parfaire cette candidature et à terrasser de la façon la plus démocratique le champion de la démagogie et de la diversion qui est Mohamed Ould Abdel Aziz.
Il n’est pas encore trop tard, rien ne sortira de ce dialogue avec le pouvoir, il ne vous reste plus de temps et nous avons assez souffert de vos agissements, de vos rencontres de vos coups bas entre vous, de vos alliances contreproductives. Oui, il est temps de s’allier et de se regrouper autour de la candidature unique de Biram.
Seule l’unité des opposants au général nous permettra de gagner malgré les fabrications des usines à fraudes et de l’administration territoriale et de toute la caisse d’enregistrement qui est la chambre basse sont déja en route depuis un moment sans que la résistance ne se prépare si ce n’est la musique du dialogue infructueux et sans impact notoire.
Ne pas reconnaitre que seul Biram pourra sauver la Mauritanie par sa candidature serait nous plonger dans une secousse politique terrible, d’ailleurs à entendre le discours du président à Nouadhibou on sent la fièvre des présidentielles, ironisant sur la vocation d’un militant des droits de l’homme, quelle méconnaissance des textes et des lois alors qu’il est sensé les protéger.
Le président doit revoir l’article 26 de la constitution, il semble être piégé par son propre tripatouillage, le voila perdre considérablement son sangfroid et les prochains jours nous édifierons sur ces intentions malveillantes du président,lui qui refusait de reconnaitre officiellement les mouvements de Droit de l’homme, reconnait sans beaucoup réflechir l’IRA, mais seulement à la veille d’une élection ou il serait le perdant.Ironie du sort.
Que le général multiplie les rencontres et les déplacements pour ne raconter que des ragots, à beau mentir qui viendra de loin mais ne pourra arrêter ni la candidature ni la victoire certaine de Biram Ould Dah Ould Abeid
Malgré l’incohérence et les grandes erreurs de l’opposition, je leur demande de se ressaisir vite en arrêtant un dialogue de sourd avec le pouvoir qui a un passé comme je viens de l’évoquer plus haut, c’est notre entente qui prime sur tout et nous devons faire de telles sortes que cette victoire soit enfin belle sinon le cycle des coups d’état reviendra et à qui le tour , le général Ghazwani ?
Sidi Ould Baye
Patriote incontestable