Discrimination expropriation foncière, violence policière et détention arbitraire.

Dar Naim est l’un des neuf départements de la banlieue de Nouakchott (capitale de la république islamique de Mauritanie), ce département a toujours été le lieu d’habitation des populations pauvres et déshéritées c’est-à-dire les franges noires d’origine et de condition servile (les hratin).  Mais depuis que ce grand quartier a été le lieu de passage d’une route goudronnée, un aménagement qui a donnée de la valeur aux terrains de ce quartier, les personnes influentes de l’ethnie arabo berbère ont commencé a convoiter la terre occupée depuis toujours par les humbles et  c’est dans ce cadre qu’une vaste opération d’expropriation des hratin au profit des arabo berbère a été déclenchée depuis plusieurs mois par les autorités Mauritaniennes et c’est dans ce cadre qu’une unité de la garde nationale a intervenu le jeudi 3 avril 2014 dans ce quartier pour déloger des dizaines de familles hratin expropriées au profit de personnes influentes d’ethnie arabo berbère . Cette violente intervention a trouvé sur les lieux deux militants d’IRA-Mauritanie, membres du bureau de Dar Naim, venus soutenir les populations victimes, dans leur  protestation pacifique, contre cette injustice.     La violence policière n’ a pas épargné les faibles , les malades, les femmes, les enfants et surtout les militants d’IRA-Mauritanie, ces derniers Boubacar ould Yatma et Hanana ould Mboirik ont été particulièrement ciblés et battus par le régiment militaire, ils ont ensuite été arrêtés, gardés à la brigade mixte de la gendarmerie deNouakchott pendant 3 jours avant d’être envoyé en prison, ce dimanche 6 avril 2014 par une procédure de flagrant délit de <>  diligenté par le procureur de la république auprès du tribunal de Nouakchott, Cheikh ould Baba Ahmed, magistrat esclavagiste, connu pour son zèle contre le mouvement abolitionniste.

IRA-Mauritanie réitère sa dénonciation de l’acharnement des autorités Mauritaniennes contre ses dirigeants et militants, car chaque année que dieu fait depuis la fondation en 2008 de cette ong des droits humains, la plus primée de toute l’histoire de la Mauritanie et de la sous région, des dizaines de militants pacifiques sont reprimés, intimidés, harcelés, arrêtés, torturés, jugés et condamnés . Avant Boubacar ould  Yatma et Hanana ould Mboirik,  embastllés ces jours-ci, Cheikh Ould Vall croupit toujours dans la prison de Kaédi, la jeune militante Vatma Jemal mint Achour a purgé une peine de prison injuste à la prison des femmes de Nouakchott au cours du mois de février dernier ; Dah ould Boushab président de la section IRA-Mauritanie  du département d’Arafat a fait plus de 4 mois de prison à Nouakchott, Abdallahi ould Hemdy et Slama ould Seyid ont passé 2 mois de prison dans la ville de Rosso…

Le président d’IRA-Mauritanie, Biram Dah ABEID  et 5 de ses compagnons, Ahmed ould Hamarvall, Yacoub Diarra, Abidine ould Matalla, Leid ould Lemlih, Oubeid ould Imijine, malgré leur sortie de prison sont toujours poursuivis par des chefs d’inculpation passibles de la peine de mort.

IRA-Mauritanie lance un appel à tous ses militants pour la résistance, la fermeté dans l’engagement et l’attachement indéfectible au militantisme pacifique.

IRA –Mauritanie, lance aussi un appel aux organisations internationales, et aux organismes internationaux pour qu’ils soutiennent les défenseurs des droits humains qui croupissent dans les geôles des autorités Mauritaniennes, ainsi que ceux qui subissent des harcèlements que matérialisent des chefs d’inculpations erronés et sans fondement.

Nouakchott le 06/04/2014
La cellule de communication