L’instance de coordination commune des syndicats de l’enseignement fondamental et secondaire en Mauritanie, a annoncé une série de protestations prévoyant des grèves et des suspensions de travail afin d’obtenir la satisfaction de certains droits qu’elle considère « légaux ».
Le communiqué publié par la coordination déclare que la politique d’« obstination menée par le ministère de l’éducation nationale et de la réforme de l’enseignement, à l’endroit des appels des syndicats au dialogue, est à l’origine des protestations et des grèves.
Le communiqué ajoute que le ministère continue de bloquer les notes de service des affectations des anciens enseignants, retarde leurs avancements et empêche leurs promotions alors que vient de s’achever le premier trimestre de l’année scolaire marquée par l’exclusivité de l’enseignement en première année du fondamental dans les écoles publiques.
La coordination a encore dit qu’elle a fait parvenir au ministère deux doléances relatives à l’augmentation des traitements et indemnités et l’octroi de terrains afin de mettre en place une politique du logement efficace permettant d’offrir un logement décent à l’enseignant.
Elle a réaffirmé que si ces doléances ne sont pas respectées, elle organisera une succession de mesures de protestation dont un arrêt partiel de travail le 16 novembre de 4 heures dès 10 heures, suivi d’un sit-in.
Parmi les mesures envisagées une grève d’une semaine le 12 décembre prochain et une autre semaine en février 2023.
La coordination a appelé tous ses adhérents à participer activement et fortement pour la réussite de ces mesures annoncées afin de pouvoir changer « leur amère situation ».
Sahara Médias