J’ai été également persécuté par l’ex Chef de l’Etat, dans deux autres investissements, a-t-il ajouté, affirmant que ses partenaires étrangers avaient finalement plier bagages, en raison de ces mêmes tracasseries.
L’homme d’affaires s’inscrivait en faux aux allégations de l’ancien président, dans lesquelles il défie quiconque de prouver son utilisation des ressources de l’État à des fins d’enrichissement.
Lorsque j’ai emmené mes partenaires espagnols de Ferroatlantica ferroglobe dans le pays à bord de leur avion, demeuré immobilisé pendant 2 jours sur le tarmac de l’aéroport de Nouakchott et après qu’ils aient rencontré trois membres du gouvernement et le Premier ministre de l’époque, Ould Abdel Aziz leur envoya son ami Hamadi Ould Bouchraya en Espagne, pour leur proposer un partenariat de substitution, a-t-il poursuivi.
Mais, il a constaté qu’ils avaient signé un document de partenariat détaillé et enregistré avec ma société mauritanienne, a-t-il dit.
L’affaire évoquée ici par El Veth remonte à l’annonce du gouvernement mauritanien en 2014 d’un appel d’offres pour l’exploitation du quartz au niveau de Chami, auquel 4 sociétés internationales avaient soumissionné pour obtenir 100 points se rapportant à : l’expérience, la capacité technique et financière et un plan d’action.
Trois sociétés concurrentes avaient obtenu 18/100, 33/100 et 45/100, tandis que Ferroatlantica, que représente l’homme d’affaires Ould Cheikh Mohamed Fadel, a raflé la mise avec la note de 88/100, assortie d’éloges exprimées par la commission des marchés, quand à sa capacité technique et sa expérience riche.
Cependant, cette sélection avait été annulée suivant des instructions supérieures. Le directeur du registre minier et de la géologie avait motivé cette mesure, par des ordres qui lui ont été donnés par le ministre des mines de l’époque, disant que les sociétés devraient les contacter pour négocier directement, indique El Veth.
Cet à quoi l’accrocheur homme d’affaires a recouru pour poursuivre son investissement, convenant avec le ministère de tutelle de déposer 1,1 million euros au lieu du prix de la licence qui est de 500 mille euros d’une part et d’accorder à l’Etat mauritanien 21% au lieu de 10% d’autre part, tout en assurant la poursuite de l’emploi à des centaines de mauritaniens dans le projet, a-t-il conclu.
Edité par Mourassiloun