Notre identité Haratine c’est nous qui la déterminons et je ne dirai pas plus que ce qu’avait dis mon grand frère Izmane Ould Bidiel, une fierté de la communauté et de la république.
Notre identité qui fut de tout temps malmenée par le segment dominant actif dont le seul soucis est de s’imposer démographiquement.
Celui qui lirait la charte d’El Hor, l’idéologie Iraouite et le manifeste pour les droits politiques, économiques et civiques des Haratine saurait que cette communauté qui a beau souffrir le martyr et la sévérité de l’esclavage commence a s’affirmer en développant sa propre identité se manifestant par une prise en compte affichée volontariste de sa problématique tant ignorée par ceux qui les exploitaient et qui veulent a tout prix les diluer aujourd’hui par dessin politique en leur sein, ce qui est a peine perdu, car la conscientisation des enfants de la périphérie excédée que nous sommes s’est répandue El hamdoulillah.
Notre identité n’est plus a démontrer, nous sommes ce que nous sommes, mais aussi d’origine négroïde.
Tous ceux qui sont sincères de cette communauté martyrisée l’affirment haut et fort, parmi eux et pas le moindre Mohamed Yahya Ould Cire.
Aussi je pense avoir lu Messaoud Ould Boulkheir, dans son document publié lors de son initiative en 2013, dans la partie traitant des composantes que les Haratine faisaient partie des Noirs de Mauritanie au même titre que les Soninké, Poular et Wolof.
Aujourd’hui par leur poids démographique, leur spécificité culturelle et la souffrance vécue, l’entité officielle Haratine est née avec son identité spécifique.
Maham Ould Youssouf