Avec ces deux disparitions, la Mauritanie perd de grands défenseurs de son unité nationale. Le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi qui est resté un grand frère et un ami malgré les vicissitudes de l’histoire, s’est illustré, durant son bref règne à la tête du pays par une volonté de ressouder l’unité des composantes de ce pays, fortement secouée par les graves évènements intervenus, il y a trois décennies déjà.
Le vaillant officier de la garde nationale, Oumar Ould Beibacar, qui fait partie de ma famille est connu pour avoir toujours combattu l’injustice, sous toutes ses formes, raison pour laquelle, il a dénoncé, même sous le drapeau – ce qui était très osé- les exécutions extrajudiciaires commises contre certains de frères d’armes et défendu les victimes ; une attitude qui n’a pas manqué d’irriter le régime et de lui valoir des ennuis.
Sidi Ould Cheikh Abdallahi et Oumar Ould Beibacar ont fortement joué le partition dans l’édification d’une Mauritanie unie et prospère, pour la consolidation de son unité nationale. Ils ont œuvré pour une Mauritanie apaisée et réconciliée avec elle-même. Pour eux, l’intérêt du pays passe avant autre chose. Qu’ils reposent en paix !
Je saisis cette douloureuse occasion pour adresser mes condoléances les plus attristées à toute la Mauritanie, à leurs familles et proches. Je prie Allah le tout Puissant de les accueillir dans son Saint Paradis. Amine !
Moustapha Abeiderrahmane, maire de Moudjéria