Ely, homme de devoir était placé face un grand dilemme: s’abstenir et assister à des heurts fratricides au sein de nos forces armées : le colonel Ould Waida, commandant des forces spéciales en mission à Nouakchott, est mis aux arrêts de forteresse par le putschiste.
L’adjoint de ce chef de corps, en garnison à Ligatt, mis en état d’alerte ses unités et décide de faire mouvement sur Nouakchott. Depuis Nouadhibou, des frémissements et tentions étaient perceptibles à la première région militaire sous le commandement du colonel Ould Mouhamed lamine dit Bourour.
Ely Ould Mouhamed Vall se rend à l’état-major de l’armée, instruit tous les commandants de région, de corps, et des écoles de rester sur place et d’attendre instructions.
Après stabilisation de la situation, il n’a accepté de ne diriger qu’une courte transition qu’il écourtera de lui-même. L ‘homme dotera le pays d’une constitution et des institutions solides, organisera des élections transparentes et passera la main à son successeur sans poser de trappe.
Cet homme savait une autre vie était possible après le pouvoir. Il ne s’est jamais inscrit à la séquence des provocations et des intrigues à l’endroit de son successeur: Que dire du cas de Sidy ould Dowmane qui n’avait fait que traduire la pensée de son mandataire le candidat Mouhamed ould Ghazouani. Il a été taclé à étourdir.
Depuis, le sage Ould Dowmane a perdu son latin et est resté muet comme une carpe. Ely ould Mouhamed Vall, homme de principe, n’a pas eu un problème avec la légalité.
Solide, il n’a à aucun moment fait signe d’équilibre suspect.
Je me désole du spectacle extravagant, ahurissant à la fois lamentable et condamnable que nous vivons. Mouhamed ould Abdel Aziz entre soldats, je vous demande de craindre Dieu, ce peuple est suffisamment meurtri pour mériter autre chose que le désordre et des problèmes.
GUIDAKHAR (Rosso) le 14 Août 2020
Diawdine Alioune Diaw, chef supérieur du Walo.
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Source : Arriyada.net