Les agressions, les viols et les violences faites aux filles et femmes « C’est trop ». C’est le slogan de plusieurs centaines de manifestants, ce jeudi 4 juin, devant le bâtiment de la Moughataa à Bassiknou, dans le hodh.
En majorité des femmes, les participants ont protesté contre la multiplication, selon eux, des agressions sexuelles et des viols dans la ville. Le viol d’une jeune fille, qui a été précédé d’une série de viols le mois dernier dans les différents quartiers qui ont particulièrement ému l’opinion.
Le pire des cas, selon nos informations, est le viol d’une fille mineure par le proche de l’un des jeunes écroué tout dernièrement pour viol. Lors des faits, elle a vu ses cheveux coupés par son agresseur qui est activement recherché par la police.
Criminaliser le viol
Le sit-in a été organisé par des membres des associations de lutte contre les violences faites aux femmes, accompagnées par des habitants, des parents et proches des victimes, détaille une source. Elle rapporte la position de la coordination de l’Association des femmes cheffes de famille (AFCF) dans la ville qui « souhaite que le combat contre ces violences soit celui de tout le peuple et surtout de l’Assemblée nationale. Elle veut que les sanctions soient beaucoup plus sévères et corsées ».
Les protestataires réclament que le viol et toutes les sortes d’agressions soient criminalisés par la loi du pays. La colère des manifestantes accouche de propositions radicales pour que prennent fin cette série de crimes qui stigmatisent les victimes.
Au courant de la semaine passée, quatre jeunes dont un étranger tous accusés de viols ont été déposés à la prison de Néma par le procureur de la République.
Des cas de viols et de meurtres « inoubliables »
Puis d’autres victimes se sont ajoutées à une longue liste de violences dont on peut citer le cas le plus atroce est celui de jeune la fille violée et assassinée dans les environs de Tiguent le 25 mars dernier et les six petites filles dont les âges varient entre 2 et 6 ans violées et abandonnées dans les rues par le ressortissant français.
Source : AFCF