Ils se sont fixés dés lors comme objectif d’endosser personnellement à Ould Taya tous les malheurs et les crimes, reniant leur responsabilité d’avoir commis tous les types de crimes financiers, politiques et même moraux.
Ils ont réussi avec cette astuce à se pérenniser au sein de régimes successifs, contribuant à la répétition des mêmes pratiques, jusqu’à nous emmener à la production du modèle le plus extrême en matière de corruption et de sabotage de l’État et de la société, incarné par Ould Abdel Aziz, dont ils ont fait un totem magnifié avec leur hypocrisie, l’élevant au stade de l’action sans relâche pour assurer le succès de ses projets politiques destructeurs et exécutant ses plans d’acquisition pour s’accaparer les capacités financières du pays.
La même histoire se répète aujourd’hui.
Concentrer l’action politique sur la lutte contre Ould Abdel Aziz après sa chute et fait de lui le seul criminel et bouc émissaire de tous les membres du gang est l’expression d’une énigme vulgaire.
Il est plus facile de marquer des buts contre le Real et Barcelone après la fin du match et de rester seul sur la pelouse, de s’opposer à Ould Haidalla après l’arrivée de Maaouiya au pouvoir.
C’est fini pour Ould Abdel Aziz et son destin est clair
Il n’échappe à n’importe quelle personne consciente, qu’il n’a pas sauté nuitamment sur les ministères, n’a pas falsifié les signatures, mis un pistolet sur la tête d’un fonctionnaire pour lui piller sa société, ou défoncé les portes de la Banque Centrale pour voler l’argent.
Ceux que nous devons affronter aujourd’hui et user des pressions pour leur comparution, sont les outils de ses crimes commis pour dévaliser la Mauritanie, qui se rivalisaient dans leur course pour lui vider les coffres, qui le mettaient en confiance pour «se jouer» du pays et se bousculaient pour exécuter ses projets politiques démolisseurs.
Ce sont eux qui contrôlent toujours les articulations de l’État et qui nous méprisent à tel point de tenter de renouveler la même expérience, misant sur le gaspillage, le régionalisme et le tribalisme qui caractérisent la majorité de la classe politique d’opposition, ce qui l’empêchera d’affronter les corrompus au sein du gouvernement.
Celui qui garde le silence à l’égard de Ould Bedde, Ould Abdel Vettah, Ould Diay, Ould Zeine, Mint Maouloud, Ould Chrougha et consorts et parle en même temps de Ould Abdel Aziz est un lâche qui tente de se moquer des citoyens.
Ceux-là sont le système de la corruption, qui commencent par créer une rupture entre le dirigeant et les forces bienveillantes, puis établissent le culte de l’individu, répandent une culture d’hypocrisie et de sape de la société à travers les conflits au sein et entre les tribus, ravivent le régionalisme dans la pratique politique au sein du système des partis-Etat, s’occupent des détournements de fonds et de la collecte des devises pour le compte du Guide.
Si Ould Ghazouani tient fermement à eux, n’ayez aucun doute qu’il empruntera la voie de la gabegie comme ceux qui l’ont précédé.
C’est insensé de maintenir les voleurs sauf la volonté de les utiliser pour voler.
Par Al-akhbar,
Traduit de l’Arabe par Cridem
Source : Aqlame (Mauritanie)