Le Trarza pointe derrière avec 12,09% dont une grande partie réside à Rosso, Boutilmit et Tiguint.
Souvent présentée à tort et à raison comme un grenier électoral décisif, Hod Echarghy ravit difficilement la troisième place avec 10,60% au Brakna (9,58%). Derrière , le rang est serré avec Assaba (8,62%), Hod Elgharby (8,09%) et Gorgol (7%).
Dans le Sud-Ouest, le Guidimaka ne concentre que 4,76% des votants. Suffisant pour passer devant la région de Nouadhibou (4,72%), l’Adrar (2,88%), le Tagant (2,79%) et le Tiris Zemour (2,03%). L’Inchiri ferme la marche avec 1,08% de l’électorat mauritanien. La diaspora quant à elle, amputée de sa composante du Sénégal (que dit la constitution sur ce cas) représente 1,32% des électeurs.
Un quota trompeur quand on connaît le rôle actif des mauritaniens de l’étranger en tant que prescripteur d’opinion.
A la lumière de ces chiffres , il est certain que la notion de grenier électoral qui vaut aux deux Hodh (18,6% de l’électorat) le poste garanti du premier ministre et une cour assidue des partis politiques est à réviser quand on sait que le Brakna, le Gorgol, le Guidimaka et le Trarza, soient les régions riveraines de la vallée, pèsent à peu près 34% de l’électorat soit une minorité de blocage qui explique sans doute le chassé croisé que s’y livrent actuellement les 6 candidats en lice.
Source : Les Mauritanies