Archives pour la catégorie Articles & Communiqués

Dans l’ombre des pouvoirs militaires (14) : Boghé : La porte obligée du Fouta. Par Ahmed Salem Ould El Mokhtar (Cheddad)

« Boghé outragé, Boghé brisé, Boghé libéré ! »

Dans ses débuts, le parti UFD avait toujours été tenté par les grands périples, les grands carnavals, les bains de foules. A deux reprises, mon ami Me Moctar O Ely et moi fûmes envoyés dans des  missions politiques des plus compliquées, précisément dans la ville de Boghé, la porte obligée du Fouta. Lire la suite

Le maintien en prison des détenus de R’kiz, qualifiée de « racisme odieux »

Poursuivre l’emprisonnement des détenus de R’Kiz « est un racisme odieux pratiqué par l’État, qui n’arrivera pas à courber l’échine des émancipés de R’Kiz, mais bien au contraire, à continuer à refuser la détérioration des services publics dans la moughataa », a déclaré le Manifeste pour les Droits politiques, économiques et sociaux des Haratines au sein d’une Mauritanie juste et réconciliée avec elle-même. Lire la suite

Dans l’ombre des pouvoirs militaires (13) : De délicates manœuvres. Par Ahmed Salem Ould El Mokhtar (Cheddad)

La volte-face

Mon objectif dans l’accompagnement de la délégation de l’UFD n’était rien d’autre que de dégonfler leur enthousiasme débordant pour cette fuite sans objectif déterminé vers l’Est et de les convaincre de l’inutilité de leur périple. J’entrepris un harcèlement continu au niveau de l’entourage des trois chefs de file, feu Diop, Babah et Messaoud. J’usais de tous les moyens pour les convaincre. Lire la suite

Dans l’ombre des pouvoirs militaires (12) : Une certaine détente démocratique/ Par Ahmed Salem Ould El Mokhtar (Cheddad)

Désormais l’ouverture démocratique, quoi qu’on dise, constituait un tournant nouveau dans le pays.  Certes la répression va continuer sous une forme ou sous une autre.  Mais globalement, les signes de l’état d’exception seront tout au moins  masqués par l’éclosion sans précédent de libertés individuelles et collectives.

Dans l’ombre des pouvoirs militaires (11) : Des pas timides dans la voie de l’ouverture démocratique/ Par Ahmed Salem Ould El Mokhtar (Cheddad)

Les membres de notre « Cercle » avaient surtout connu Messaoud lors des dernières municipales de 1990. Après un court séjour à la tête du  ministère du développement rural, il connaitra une période pas très longue de traversée du désert. C’était probablement son unique pause dans le travail administratif avant son départ à la retraite.  Afin de l’éliminer de la course pour la mairie centrale de Nouakchott, certains détracteurs poussèrent le président Taya jusqu’à lui créer des problèmes d’ordre judiciaire. Il était question de malversations dans la construction de sa maison à Nouakchott. Ce qui n’était nullement évident. Il fut arrêté à quelques semaines de la date du scrutin. On lui organisa à la hâte un procès. Il bénéficiera d’un élan spontané de solidarité. Lire la suite

L’esclavage en Mauritanie : persistance des pratiques

Samory Ould Beye, Syndicaliste, activiste des Droits Humains et Leader d’Opinion

Ce phénomène odieux, banni dans le monde, malgré qu’il constitue un affront pour la communauté internationale, une insulte à l’humanité et une violation grave des droits de l’homme persiste encore en Mauritanie sous ses formes classiques que modernes. Pays qui constitue le dernier bastion de l’esclavage et ce en dépit de la déclaration universelle des droits de l’homme, de la charte des Nations Unies ainsi que la charte de l’OIT, ratifiées par la Mauritanie. Lire la suite

Mali/Mauritanie : quand la gestion d’une crise créait la « crise »

Une délégation d’experts mauritaniens s’est envolée pour Bamako. L’information a été confirmée par l’agence officielle d’informations de la Mauritanie -AMI. C’est en application des accords conclus à l’issue de la visite de la délégation de haut niveau du Mali qui avait séjourné dans notre pays les 11 et 12 mars 2022. Lire la suite

Dans l’ombre des pouvoirs militaires (10) : La raison du plus fort ou du plus fou/Par Ahmed Salem Ould El Mokhtar (Cheddad)

Depuis un certain temps, un cadre particulier me liait  à mon ami Khallihinna : « le Cercle ». C’était comme ça qu’on l’appelait. Il s’agissait en réalité d’une forme de club d’amis. L’initiative de l’organiser me revient. C’était suite à la situation délétère engendrée par les événements raciaux de 1989 à 1991. Les stigmates de ces événements étaient si profonds au point  d’engendrer une rupture de confiance presque totale entre les deux principales communautés du pays : les maures et les négro-africains.
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