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La Campagne « Ana Hartani Mani Barani » (littéralement : je suis harratine et non un étranger) a été lancée samedi 31 mars 2018 dans les locaux de SOS Esclaves.
C’était en présence du président de l’ONG, Boubacar Messaoud, de certains de ses anciens camarades de lutte comme Oumar Ould Yali, de l’ancien maire de Nouakchott et figure politique du RFD, Ahmed Ould Hamza ainsi que Nana Mint Cheikhna membre du même parti, de Ladji Traoré, activiste antiescalavagiste Soninké, de Bâ Alassane Soma dit Balas, président du parti Arc-en-ciel, de l’ancienne député et icône du parti UFP, Khadijetou Malick Diallo, de Samory Ould Bèye, président du mouvement El Hor et Secrétaire général du Syndicat libre des travailleurs de Mauritanie (CLTM), d’un large public représentant toutes les ethnies du peuple, dont une partie importante de jeunes et de femmes. Lire la suite
L’agence de presse sud-africaine CajNewsAfrica rapporte que six élus américains, des Républicains, ont écrit le 5 mars une lettre au Fonds monétaire international (FMI) pour protester contre un prêt qu’il a accordé à la Mauritanie, pays où se pratique encore l’esclavage par ascendance (on naît esclave parce que vos parents étaient esclaves) et où l’Etat préfère poursuivre en justice les militants anti-esclavagistes que ceux qui entretiennent une pratique officiellement hors la loi. Lire la suite
Des pays d’Asie de l’Est ont rompu avec un long passé d’inflation. Miracle ? Preuve, en tout cas, de ce que la croissance passe, d’abord et nécessairement, par la stabilité économique, fruit d’une politique solide, hostile à l’inflation. C’est-à-dire, à la hausse générale et continue des prix, engendrant augmentation excessive des moyens de paiement, sans contrepartie de biens, de services ou de réserves de change, jusqu’à dépréciation de la monnaie nationale. Celle-ci ne cesse alors d’amputer les revenus réels de citoyens, augmentant terriblement le coût de la vie. Perte du pouvoir d’achat de la monnaie nationale, perte du pouvoir d’achat de tout un chacun, détérioration de qualité de vie des citoyens : c’est cela, l’inflation. Lire la suite
A quelques jours d’intervalle, un télescopage éditorial bienvenu nous a offert une belle occasion d’optimisme. N’exagérons rien cependant. Il s’agit d’un optimisme relatif et, pour tout dire, trouble mais suffisamment rare pour ne pas être apprécié à sa mesure.
Le 7 mars 2018, le site « Kassataya » livrait à ses lecteurs un entretien avec Monsieur Ibrahima Moctar Sarr, président de l’AJD /MR. Le parlementaire s’y faisait alarmiste. « Dans cinq à six ans, il n’y aura plus de Noirs dans l’administration mauritanienne » prédisait-il. Bien plus conséquent quant à son contenu, le propos de Monsieur Sarr débordait ce seul cri d’alarme. Lire la suite