Le 1er Octobre 2024, un décret signé du président Ghazouani décidait d’opérer un changement à la direction du cabinet du Premier ministère : madame Aïche Vall Vergès, descendante d’une famille de l’Assaba dont la lignée remonte à l’aristocratie française, était « remerciée » pour ses fonctions. Je dis « remerciée » parce qu’il est difficile de croire qu’elle puisse en être « relevée », c’est-à-dire, en jargon administratif consacré, « limogée ». Qui est derrière cette décision inattendue ? Le président de la République ou le tout nouveau Premier ministre ?
Difficile en tous cas pour moi de croire qu’une telle décision ait été prise par Ould Ghazouani, un président généralement « inoffensif » et rarement cité derrière les changements de fonctions opérés dans la sphère du Palais ou celle de la Primature. Difficile surtout à croire parce qu’Aïche Vall Vergès n‘est pas n’importe qui. Ni sur le plan professionnel, ni sur le plan Continuer la lecture



Il est essentiel de reconnaître que la représentation diversifiée au sein des instances décisionnelles est cruciale pour refléter la mosaïque sociale d’un pays comme la Mauritanie, qui possède une riche diversité ethnique et culturelle. Malheureusement, des images comme celles-ci peuvent illustrer une réalité où certaines voix sont marginalisées.
« Prenant le train pour Niort, je trouve au milieu de la foule anonyme des voyageurs, Michel Debré. A le voir, à l’écouter, on éprouve le sentiment absolu que l’Etat et lui sont indissociables, et que le service de la nation au plus haut niveau, est sa seule raison d’être. » ( Michel Droit : les clartés du jour).
Depuis trois ans, les autorités du département de l’éducation nationale et de la réforme du système éducatif, font montre d’une ferme volonté, d’appliquer la réforme visant à l’instauration ou à la restauration de l’école républicaine. Cet engagement politique courageux , est , pour ses objectifs affichés, louable, crucial, existentiel même.




