L’impossible unité nationale : Les principaux obstacles (cinquième partie)

L’impossible unité nationale : Les principaux obstacles (cinquième partie)/Par le colonel (E/R) Oumar Ould BeibacarL’esclavage – Le premier obstacle est, incontestablement, le problème de l’esclavage qui sévit dans toutes nos communautés, même s’il est plus apparent chez les Maures.

Ce fléau dont souffre la composante harratine, exploitée, discriminée et marginalisée, depuis des siècles, et que le pouvoir militaire cherche, coûte que coûte depuis son avènement, à entretenir et à perpétuer, au mépris de la Constitution et de la loi, sans doute pour mieux nous diviser afin de mieux régner. Lire la suite

L’impossible unité nationale (Quatrième partie)

Réforme du CMSN

En juin 1979, l’aile pro-algérienne prend le pouvoir à son tour et décrète dès 1980, une reforme qui divise les deux communautés, l’apartheid éducatif, par l’institution de deux enseignements parallèles, l’un uniquement en arabe au profit des maures et l’autre dit bilingue essentiellement en français au profit des négro-mauritaniens avec une promesse, qui ne sera jamais tenue, pour ces derniers, de généraliser l’enseignement de leurs langues et d’assurer leur utilisation dans la vie publique. Lire la suite

L’impossible unité nationale (Troisième partie)

L’impossible unité nationale (Troisième partie)/Par le colonel (E/R) Oumar Ould BeibacarLe remaniement de la détente.

Le 21 février 1966, c’est finalement un dénouement politique qui va faire baisser la tension, sans régler les problèmes de fonds. En effet, ce jour là, le père de la Nation se débarrasse de cinq de ses compagnons jugés extrémistes, dont les deux puissants ministres de son gouvernement, très bons amis, mais ayant deux visions antagonistes de la situation. Lire la suite

Août 1961. Août 1966. Août 1971. Août 1976 & 18 Juillet 2009. 2019 : La démocratie mauritanienne : Sincérité ou affiche ?

Août 1961. Août 1966. Août 1971. Août 1976 & 18 Juillet 2009. 2019 : La démocratie mauritanienne : Sincérité ou affiche ?Le 5 Août 2009, l’ex-général Mohamed Ould Abdel Aziz (qui a démissionné le 12 Avril, autant de l’armée que du Haut Conseil d’État, organe de la junte putschiste du 6 Août 2008) inaugure le mandat de cinq ans, renouvelable une seule fois, que les électeurs lui ont accordé dès le premier tour d’un scrutin, certes pluraliste, mais pratiquement incontrôlé.
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Les héritages de l’esclavage dans la société haalpulaar de Mauritanie

Scènes de discriminations et résistances

L’adoption par les députés mauritaniens, le 8 août 2007, d’une loi réprimant les pratiques esclavagistes est venue rappeler l’actualité de la question de l’esclavage en Mauritanie, plus de vingt-cinq ans après sa dernière abolition officielle dans le pays. Si cette loi peut être interprétée comme le signe de la persistance de « formes extrêmes de dépendance », elle doit être également perçue comme une étape supplémentaire dans le processus d’émancipation des descendants d’esclaves, mais aussi comme le résultat d’une instrumentalisation de la question de l’esclavage liée au contexte de démocratisation de ces dernières années.

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Mauritanie-Elections: Arrestation d’un candidat à la mairie de Tevragh-Zeina

Mauritanie-Elections: Arrestation d'un candidat à la mairie de Tevragh-Zeina Haroune Rabani, candidat du parti de la concertation démocratique, pour l’élection communale à Tevragh-Zeina, a été arrêté par la police quelques minutes avant le lancement officiel de la campagne, apprend-on vendredi e source d’un courriel qu’il nous a fait parvenir depuis son lieu de détention. Lire la suite

Campagne électorale en Mauritanie : Biram Dah Abeid toujours en prison

Campagne électorale en Mauritanie : Biram Dah Abeid toujours en prison Alors que la campagne pour les scrutins législatifs, régionaux et municipaux débute, le candidat du parti SAWAB et président de l’initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste est sous les verrous.

La campagne électorale pour les municipales, législatives et régionales du 1er septembre débute ce vendredi 17 août en Mauritanie. Une centaine de partis politiques de la majorité et de l’opposition participent à cette campagne. Mais elle s’ouvre alors que Biram Dah Abeid, candidat a la députation pour le parti SAWAB, est en prison.

Biram Dah Abeid, aussi président de l’initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie, a été arrêté le 7 août dernier, suite à une plainte pour menaces et diffamation d’un journaliste mauritanien.

Après une semaine de garde-à-vue, il a été inculpé pour « atteinte a l’intégrité d’autrui, menace d’usage de la violence » et mis en détention préventive. Pour ses partisans, il s’agit d’un règlement de compte politique.

 

« Nous pensons, comme l’opinion le pense qu’il s’agit bel et bien d’une arrestation politique », estime Blla Touré, un des candidats du parti Sawab. Monsieur Touré ajoute que « le président Biram a été arrêté dans des conditions troubles, pendant qu’il faisait encore nuit, sa maison a été encerclée par des éléments de la police qui s’y sont introduits pour lui signifier qu’ils avaient reçu ordre de le conduire au commissariat ».

La commission électorale nationale indépendante (CENI) a validé la candidature de Biram Dah Abeid pendant qu’il était en garde à vue. De son lieu de détention, le leader abolitionniste a adressé une lettre à ses partisans. Dans le courrier, il leur demande de se consacrer à la campagne électorale et non aux manifestations pour sa libération.

La majorité sûre d’elle

Pour les partisans du président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, le statut de candidat à la députation ne confère aucune immunité à Biram Dah Abeid qui doit, disent-ils, « répondre des plaintes déposées contre lui ».

Outre l’arrestation de Biram Dah Abeid, cette campagne est aussi marquée par de sérieuses réserves de l’opposition quant à la transparence des futurs scrutins. Pour Khalilou Ould Dedde, candidat de l’UFP aux législatives, « le pouvoir actuel est une machine, un parti Etat qui contrôle l’Etat, l’Administration, les moyens de l’Etat et qui crée des conditions où le vote n’est jamais libre ».

Ould Dedde ajoute que « la Mauritanie est un pays où les populations regardent généralement le pouvoir et même si elles ne sont pas convaincus, elles ont peur, elles vont au pouvoir tout simplement par peur ou par appât du gain ».

En revanche, pour les partisans de la majorité, il n’y a aucun doute sur la transparence car c’est la CENI qui organise ces scrutins et non l’administration.

Source : Deutsche Welle (Allemagne)

Le parquet s’oppose à la convocation de Biram

Le juge d’instruction du tribunal régional de Nouakchott Sud avait  signé un billet convoquant le président de l’organisation abolitionniste IRA, Biram Dah Abeid au tribunal, ce mercredi 16 aout 2018, pour poursuivre l’instruction. Cependant, déplore  la communication d’IRA, le ministère public a refusé d’exécuter cet ordre alors que le juge d’instruction est censé être souverain et libre de prendre les décisions qui lui semble justes.

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Total va commencer à forer du pétrole dans des puits au Sénégal et en Mauritanie

Total va commencer à forer du pétrole dans des puits au Sénégal et en MauritaniePeu après le lancement d’un nouveau projet en Angola, le pétrolier français Total a déclaré qu’il recherchait davantage de ressources en Afrique, notamment au Sénégal et en Mauritanie.

La société est historiquement forte en Afrique et, soutenue par la hausse des prix du pétrole et l’amélioration des conditions de son contrat Kaombo de plusieurs milliards de dollars en Angola Lire la suite