
Ce n’est pas seulement en volonté de préserver sa capacité de bénéfice, lors de la vente de son bien, qu’un capitaliste investit dans l’amortissement (1) de celui-ci. C’est aussi, et souvent d’abord, en celle de lui faire produire de la plus-value bien avant d’être vendu. Volontés donc ambiguës ; certes a priori complémentaires et concordantes… mais pas toujours. Car, si l’une de ses fonctions potentielles est précisément de couvrir l’amortissement, la plus-value exige elle-même un investissement en amont, fixant une part variablement importante du capital en un pari variablement risqué. Cas extrême, on peut ainsi hypothéquer sa maison pour en assurer l’embellissement et de fructueuses locations en conséquence, susceptibles de couvrir durablement tout l’amortissement jusqu’à revente idéale… ou perte définitive.Propriété et développement durable (2)/ Par Ian Mansour de Grange Lire la suite