C’est en Afrique que se trouve le pays le plus esclavagiste au monde, la Mauritanie. Héritage des discordes entre Maures blancs et Noirs-Africains, plusieurs dizaines de milliers de mauritaniens sont encore traitées comme des « biens » aux mains de leurs « maîtres ». Ce qui était légal jusqu’en 1981 et n’a constitué un délit qu’en 2007.
Située à la croisée de l’Afrique du nord et de l’Afrique subsaharienne, la Mauritanie est un pays où l’esclavage, même s’il est prohibé, demeure très répandu. La forme la plus commune d’asservissement touche les populations négro-mauritaniennes largement exclues des principaux centres de pouvoir, et sous la dépendance des élites Maures minoritaires qui dirigent le pays. Continuer la lecture



La bonne gouvernance est un préalable au développement économique et constitue une manifestation d’un État de droit, d’un État démocratique, d’un bon fonctionnement du système judiciaire. Elle suppose la lutte contre la corruption, les détournements derniers publics, les prévarications, la transparence, la recevabilité et l’accès à l’information sur la gestion des ressources publiques pour les citoyens. La mauvaise gouvernance est inscrite au cœur des politiques publiques ces dernières années, mais il n’a pas de résultats qualitatifs.
L’historien M’hamed Oualdi analyse, dans un entretien au « Monde », les différentes formes d’esclavage qui ont prévalu dans le monde arabo-musulman jusqu’à son abolition à partir du XIXᵉ siècle, sous la pression des colonialismes européens en plein essor.
De mon retour du Sud, sur les terre des mes aïeux où jai passé un court séjours loin des brouhaha de la capitale, j’ai retrouvé la polémique sempiternelle dans les réseaux sociaux à Nouakchott.
