
Hamid Ben Alhoussein, décédé le 14 février dernier, était un intellectuel accompli, de très grande culture, mais surtout de très grande modestie et discrétion. En septembre 2011, il avait adressé une lettre à un de ses amis (Marc Vaution, Agrégé de Lettres) qui traite des écrits de Paul Marty à propos des relations des Ahel Cheikh Sidi Ali ben Najib avec les Kountas.
Le Calame publie cette lettre, en sa mémoire et comme témoignage même très court sur un point particulier de notre Histoire. Continuer la lecture

« Même si Ghazwani a une amitié quasi- fusionnelle avec son ami Aziz, cela ne veut pas dire qu’il est obligé de maintenir le statu quo ».
Avec le départ massif à la retraite ou pour d’autres raisons de la vieille école, celle qui a longtemps fait la fierté de la police nationale et de la gendarmerie, et avec l’arrivée d’une nouvelle génération de têtes peu formées, peu expérimentées et peu consciencieuses, les gangs et autres bandes criminelles se la donnent à cœur joie, livrant Nouakchott à une criminalité contre laquelle butte nos traqueurs endimanchés. Résultat, des dossiers de crimes, cambriolages, viols et autres larcins non élucidés.
Les prédictions faites l’année dernière concernant l’importance grandissante des rivalités entre grandes puissances résonnent encore à nos oreilles.
Roger Bésus disait : « L’élite n’a pas sa place dans la cité, si elle n’est pas d’abord conscience. Elle doit être en parties égales, un veilleur et un éveilleur. Si donc il convient, le débat s’institue entre les pouvoirs et les autres, son rôle n’est pas de le passionner mais d’y introduire la raison.
Durant la soirée du 10 février 2019, la marine nationale cible, en pleine mer, une pirogue avec, à son bord, 21 pêcheurs, tous ressortissants de Ndiago (frontière sud-ouest), de nationalité mauritanienne. Les marins enjoignent, au capitaine de l’embarcation, Assan Dieye, de la quitter pour rejoindre leur navire.
Le chef du parti AJD/MR et ancien candidat à la présidence, Mokhtar Sarr Ibrahima, a lancé une violente attaque contre les autorités mauritaniennes, accusant les détenteurs du pouvoir actuel, de marginaliser la composante négro africaine du pays et sa culture, ainsi que les anciens esclaves, puis éventuellement en ciblant Al-Bidhan ( les maures) ultérieurement.
Mohamed Ould Bouamatou, célèbre banquier mauritanien, en exil au Maroc puis en Europe depuis plusieurs années, soutien de la première heure de Mohamed Ould Abdel Aziz après le putsch du 6 août 2008, fait partie des profils de personnalités ciblées par l’opposition historique pour une possible candidature à l’élection présidentielle de juin 2019.
À l’heure ou l’opposition mauritanienne cherche encore son candidat consensuel, par la voix du président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz, le pouvoir a désigné son candidat en la personne de Mohamed Ould Ghazouani. Quant à lui, le militant anti-esclavagiste, Président de l’Initiative pour Résurgence du mouvement Abolitionniste, Biram Dah Abeid a déclaré sa candidature dés sa sortie de prison en début d’année.
Deux tromperies occupent l’espace bleu ces jours-ci: La première tromperie est « l’expression » par certains de nos hommes politiques qu’ils sont sortis de la toge du régime de l’ancien président Maawiya Ould Taya et que leur candidature aujourd’hui à tout poste de direction constitue en quelque sorte une reproduction de ce régime.