Trente ans de prison ferme ont été requis contre l’ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré, accusé d’être le principal commanditaire de l’assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara, tué avec douze de ses compagnons lors d’un coup d’État en 1987. Continuer la lecture
Biens mal acquis, entre enrichissement illicite et impunité…? Par El Yezid YEZID, Avocat
Mali-Mauritanie. Crimes transfrontaliers : le flou d’un « flou »

Répondant à une question posée, je ne sais plus par qui, quand et où, « le tragique accident qui a coûté la vie à plusieurs de nos concitoyens au Mali », voulut souligner très officiellement le ministre mauritanien des Affaires étrangères, « ne peut passer sans focaliser l’attention nécessaire, d’autant plus qu’il n’est pas le premier. » Continuer la lecture
Dans l’ombre des pouvoirs militaires (5) : Des règlements de compte/Par Ahmed Salem Ould El Mokhtar (Cheddad)
Revenons au 16 mars 1981 avec ses interpellations et arrestations.
L’aventure du commando du 16 mars fut suivie aussitôt par une vague d’interpellations et d’arrestations. Aucun milieu ne fut épargné. Continuer la lecture
Dans l’ombre des pouvoirs militaires (4): Des mesures très osées/Par Ahmed Salem Ould El Mokhtar (Cheddad)
D’abord, concernant la guerre du Sahara, en 1979 des pourparlers furent aussitôt engagés avec la direction du Polisario. Ils aboutiront à la conclusion d’un accord de paix entre les deux parties. Conformément à ces accords, conclus à Alger, la capitale algérienne, la Mauritanie s’engageait à se retirer du conflit du Sahara Occidental. Elle devrait en même temps restituer au Polisario la zone du Rio de Oro, la partie qui lui était concédée par les accords de Madrid répartissant le territoire du Sahara Occidental entre le Maroc et la Mauritanie. A l’avenir, tout en observant une attitude de stricte neutralité, la Mauritanie devra soutenir les efforts des Nations Unies visant à chercher une solution pacifique au conflit. Continuer la lecture
Dans l’ombre des pouvoirs militaires (3) : Guerre et Paix : Que vaut la formation en URSS ?/Par Ahmed Salem Ould El Mokhtar (Cheddad)
Le nouveau pouvoir militaire regroupé au sein du Comité Militaire de Redressement National(CMRN), puis dans un deuxième temps, le Comité Militaire de Salut National (CMSN), fut dirigé par l’ex-chef d’Etat-major de l’armée, le colonel Moustafa Ould Mohamed Salek. Continuer la lecture
Mali-France : les vraies raisons du bras de fer entre le colonel Goita et Emmanuel Macron
Esclavage : en Mauritanie, y a-t-il une réelle volonté politique d’y mettre fin ?
Entretien avec Aminetou Moctar, présidente de l’Association des Femmes Cheffes de Famille (AFCF)
Dans l’ombre des pouvoirs militaires (2) : Une ère d’incertitude : La douloureuse rupture/Par Ahmed Salem Ould El Mokhtar (Cheddad)

Pendant une bonne période, les différents quartiers de Nouakchott, et aussi à l’intérieur du pays profond, le climat fut à la fête : les célébrations pompeuses de nouveaux mariages, particulièrement ceux d’officiers supérieurs. Les premières épouses de bon nombre d’entre eux, déjà mères d’enfants, se virent divorcées en faveur de jeunes filles supposées encore plus fraiches. Ce climat de détente était favorisé par le cessez- le-feu décrété unilatéralement par le Polisario au lendemain du coup d’Etat du 10 juillet. Continuer la lecture

Les affaires de corruption, de détournement des biens publics, de délinquance financière semblent être de mauvaises habitudes bien ancrées dans la pratique mauritanienne.
Au moment où le Mali et la France sont au bord de la rupture, les observateurs reviennent cette semaine sur cette importante révélation de l’ancien responsable du MNLA, chargé des affaires extérieures Hamma Ag Mahmoud relatives aux raisons de la présence française au Mali sur les réseaux sociaux.
Il peut sembler étrange aujourd’hui de parler de l’existence de pratiques esclavagistes sous leur forme traditionnelle et héréditaire.
Le cadre de concertations des ONG de défense des droits de l’Homme a célébré, il y a quelques semaines, la Journée internationale des droits de l’Homme sous le thème : « Égalité et non-discrimination ». Quelle est la pertinence de ce choix dans le contexte actuel du pays ?