
Mauritanie : les noirs ne représentent que 10 % des officiers de l’armée nationale
Maurtitanie: un rapport onusien fustige l’exclusion des Haratines et des négro-Africains
Controverse autour de la distribution d’un communiqué syndical au parlement
10 Mai 2006 & 10 Mai 2009 : La transition démocratique de l’été 2005 fait la lumière en tous domaines & Discussion du calendrier électoral décrété par les putschistes de l’été 2008

Cette chronique anniversaire est dédiée à la mémoire d’Ely Ould Mohamed Vall. Le rappel ci-dessous de ses interventions en tournée à l’intérieur du pays, pendant le printemps de 2006, atteste qu’il a été le grand précurseur de la démocratie mauritanienne, parmi ses pairs militaires. Dieu veuille qu’il soit leur exemple. Intelligence, culture et sens du pays le convertirent à la seule forme de gouvernement vraiment humaine : le respect mutuel, le respect des engagements, le respect des textes.
Tidiane N’Diaye invité de Jean-Pierre Elkabbach
Tidiane N’Diaye, anthropologue et économiste, auteur de « Le génocide voilé » était l’invité de Jean-Pierre Elkabbach dans #LaMatinaleInfo.
Tidiane N’Diaye, anthropologue et historien sénégalais, musulman, auteur du livre « Le génocide voilé » fait une brillante mise au point sur l’esclavage dans un entretien avec Jean-Pierre Elkabbach dans son émission du 10 mai.
Tidiane N’Diaye : Le 10 mai, journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage marque l’arrêt de 4 siècles de traite transatlantique pourtant l’esclavage moderne existe et la communauté internationale regarde ailleurs, c’est bien de commémorer mais il faut agir aussi sur le terrain, dans les pays du Golfe, il existe un esclavage moderne, on organise des marchés d’esclaves noirs en Libye, c’est très grave…
JPE : vous racontez dans votre livre réédité et complété qui en appelle à la vérité historique, à la dignité et à la justice pour les Africains, que le commerce négrier conduit par les Arabo-musulmans a plus dévasté l’Afrique que les traites transatlantiques
TN’D : il n’y a pas de monopole de la cruauté mais on peut dire sans risque de se tromper qu’effectivement la traite négrière arabo-musulmane a été beaucoup plus dévastatrice que la traite transatlantique, dans le monde arabo-musulman le débat n’est toujours pas ouvert alors que les chiffres sont énormes, on parle de 17 millions…
Dans l’inconscient collectif des Arabo-musulmans aujourd’hui, pour dire noir on dit Abd esclave, puisque le débat n’a jamais eu lieu, dans l’Europe des Lumières des voix fortes se sont élevées alors que les intellectuels arabo-musulmans avaient abdiqué face aux obscurantistes et autres doctrinaires de la foi…
JPE : quelle est votre légitimité pour le dénoncer, vous ?
TN’D : d’abord je suis un chercheur africain, sénégalais et musulman, le voile qui entoure cette triste page de notre histoire est due simplement à une sorte de solidarité religieuse, il y a entre 400 et 500 millions de musulmans en Afrique, on a l’impression d’assister à une sorte de syndrome de Stockholm à l’africaine…
SOS Esclaves : Sessions d’échanges entre activistes et journalistes
L’organisation SOS Esclaves a organisé du 3 au 6 mai 2017 deux sessions d’échanges et de concertations et une table ronde au profit d’une quarantaine de militants des droits de l’homme et des journalistes de la presse nationale. Il s’agissait pour SOS Esclaves de permettre à une vingtaine des militants des droits humains de réfléchir pendant deux jours (2et 3 mai) aux meilleurs voies et moyens pour que la problématique de l’esclavage soit prise efficacement et régulièrement en charge par les médias nationaux et internationaux. Aussi, les 4 et 5 mai, une quinzaine de journalistes (indépendants et publics)
Boghé : Biram sommé de quitter

A Boghé où il séjourne ce lundi (8 mai), Biram Dah Abeïd et sa délégation ont été sommés par le commissaire de police de la ville, Henoune Ould Sid’Elemine de quitter la maison d’un de ses proches Mohamed ould Mbout, dans le quartier de Nioly. Le leader abolitionniste opposera un niet catégorique à cette sommation indiquant que son séjour du reste privé, ne concernait aucunement les autorités.