
Les recherches faites pour établir la chronologie de l’implantation espagnole au Sahara occidental et les actes juridiques passés à cet effet avec les populations locales, mettent en évidence le rôle et la capacité de deux experts du pays et de sa langue, Bonelli, jeune géographe arabisant et l’ancien consul espagnol à Mogador, José Avarez Perez. Ils font penser à Xavier Coppolani, mais leur démarche est différente : il ne s’agit pas vraiment d’une expansion de la souveraineté, et encore moins de l’administration espagnoles, mais bien d’une organisation commerciale, souhaitée autant par les nouveaux arrivants que par les tribus territorialement concernées : R’gueibats et Ould Delim.