Nouadhibou : Un parlementaire révèle des détails sur la souffrance des citoyens

Le 8 décembre 2018 – CRIDEM

Adrar Info – Le député parlementaire du parti « Tawassoul » de l’opposition, Mohamed Ould Mohamed Mbarek, a révélé des détails intéressants sur la souffrance des citoyens dans la capitale économique, Nouadhibou.

Il a écrit dans un tweet qu’ il a titré : « Nouadhibou, zone libre ou suffocante » ??? ( »منطقة انواذيبوالحرة أم الحارة؟؟؟؟؟ ), ce qui suit : « Je viens de rentrer d’une visite dans la ville de Nouadhibou en compagnie, du collègue député de Nouadhibou, Cheikh El Ghotob Ould Ematt.

Nous avons visité la plage des pêcheurs traditionnels en guise de solidarité avec les poissonniers et pour s’enquérir de leur situation critique actuelle.

Ils nous ont expliqué les dimensions de la crise qu’ils traversent et les acteurs gouvernementaux qui en sont responsables, notamment la Société nationale de commercialisation des produits de la pêche chargée de la commercialisation du poisson.

Nous avons également appris que ces pécheurs payaient de lourdes taxes imposées par la direction du port aux pêcheurs traditionnels, en l’absence de services rendus, justifiant cet impôt.

Après cela, nous sommes allés au quartier TARHIL de Nouadhibou où nous nous sommes entretenus avec plusieurs groupes de déportés. Nous avons réalisé l’étendue de leurs souffrances face au manque d’eau et ce, malgré l’existence d’un réseau d’eau, sans eau et le payement tous les deux mois, par les populations, de factures à la société des eaux, SNDE.

Leur inquiétude aussi, face au problème de la sécurité, où nous avons constaté, l’existence de 19 zones souffrant de l’absence totale de postes de sécurité. Ce qui a conduit à la propagation des crimes de meurtres et vol dans ces lieux.

Ces problèmes s’ajoutent à la situation particulière de la ville de Nouadhibou, transformée de zone habituellement froide en zone chaude, du fait des taxes imposées, qui font que les habitants de la ville se sentent et vivent dans une situation difficile, qui s’est répercutée sur l’atmosphère climatique, conduisant chacun à ressentir plutôt la chaleur que la liberté ( فصار الجميع يشعر بالحر بدل الحرية ).

Nous avons rapporté ces problèmes et d’autres de Nouadhibou, pour les présenter au gouvernement afin d’en prendre conscience et d’y trouver des solutions mais aussi pour en informer et sensibiliser l’opinion publique, tout au moins ».

Source : http://meyadin.net/node/13631

Traduit par adrar.info