Vidéo : Birame annonce sa candidature pour 2019

Le président du Mouvement Abolitionniste (IRA), Birame Ould Dah Ould Abeid a annoncé au Vidéo : Birame annonce sa candidature pour 2019cours d’une conférence de presse organisée lundi 15 août 2017 dans sa maison sa volonté de se présenter à la présidentielle de 2019.

Selon lui, il n’aurait discuté de l’éventualité d’une candidature unique avec personne mais n’exclut pas néanmoins de s’allier au second tour avec le candidat de l’opposition pour « débarrasser le pays du dictateur Mohamed Ould Abdel Aziz« .

Ould Dah a dit toute sa détermination à continuer de s’opposer à Ould Abdel Aziz qui a, selon lui, procédé à un pillage systématique des ressources nationales et à la restriction sans précédent des libertés des citoyens. Pour rappel, Birame a déjà été candidat à la présidentielle de 2014 où il s’est placé deuxième après Ould Abdel Aziz avec un peu plus de 10% des voix exprimées.

Théoriquement, Mohamed Ould Abdel Aziz ne pourrait plus être candidat en 2019 suivant les dispositions on ne peut plus clair de la constitution qui ne prévoient que deux mandats non renouvelables. Mais à voir le forcing référendaire assimilé par certains à un coup d’état constitutionnel, l’ancien général, redevenu « démocrate », aurait tout simplement des idées derrière la tête.

Déjà, selon beaucoup de spécialistes du droit constitutionnel, le rejet le 17 mars des amendements constitutionnels par le Sénat devrait suffire à arrêter la procédure de révision constitutionnelle comme le prévoit l’article 99 du paragraphe II de la Constitution intitulé : De la révision constitutionnelle.

Pour certains observateurs, l’entêtement du président Aziz à aller « jusqu’au bout de ses idées » en convoquant le peuple pour une consultation considérée par ses opposants et certains constitutionnalistes de renom comme anticonstitutionnelle constitue une étape vers d’autres réglages de la loi fondamentale qui lui ouvriraient la probabilité « légalisée » d’un troisième mandat. Aziz a tout vendu : l’or, le poisson, les écoles…Il ne lui reste plus que les Mauritaniens (Biram)

Source : Le Calame (Mauritanie)