Après le scandale de Genève .. Est-ce le moment de rendre des comptes en Mauritanie?

16-06-2017Adrar-Info

La réunion tenue à Genève pour examen du dossier des droits de l’homme en Mauritanie a montré la superficialité du bilan officiel, l’incompétence du personnel chargé d’améliorer l’image du pays, et la limitation des relations récoltées en dépit des fonds exagérément engagés.

L’adossement du gouvernement sur certains visages traditionnels exerçant dans le domaine et l’utilisation des mécanismes traditionnels par des organismes chargés de la promotion du droit humain en Mauritanie ont aggravé les problèmes du pays.

Ils ont présenté le gouvernement Mauritanien sous un aspect d’impuissant au sein du Conseil, en dépit de toutes les lois qui ont été adoptées, les fonds qui ont été débloqués et les étapes engagées par le président et le gouvernement au cours des dernières années.

Selon les rapports officiels , la performance des quatre parties en charge du dossier est déplorable et démontre la défaillance du gouvernement en matière de promotion des droits de l’homme.

Un sentiment d’urgence s’impose pour mener à bien des réformes substantielles, un renforcement du système administratif et exécutif en charge du dossier des droits de l’homme en Mauritanie.

Le résultat choquant constaté, crée un terrain favorable à un changement radical au sein du commissariat des droits de l’homme et la lutte contre la pauvreté, la Commission nationale des droits de l’homme et le Mécanisme national de lutte contre la torture.

Il en est de même pour certains acteurs responsables du département de la justice , chargés du dossier des droits de l’homme et de la lutte contre l’esclavage en particulier , qui sont en poste depuis le règne du président Maaouya Ould Sid Ahmed Ould Taya.

La débilité du système des droits humains en Mauritanie est le résultat de la sélection de ses membres par le gouvernement.

C’est ainsi que le Commissariat , la Commission et le Mécanisme sont devenus le creuset de recrutement des perdants et opportunistes.

Une » subvention » qu’accorde le président et le premier ministre aux dissidents des organisations traditionnelles travaillant dans le domaine de la lutte contre l’esclavage et la torture en Mauritanie.

Source :http://www.zahraa.mr/node/12693

Traduit par Adrar.Info