
Le ministre de la justice, Brahim Ould Daddah devrait également être poursuivi pour trahison de sa mission, de sa fonction et de son serment devant l’appareil judiciaire qui ne devrait être au service du politique.
Plusieurs photos, comme celle du militant de l’Ira Moussa Bilal Biram montrent comment les traces de tortures restent visibles sur les corps des personnes séquestrées plusieurs mois après leurs libérations ? Cet homme et sa famille seront marqués à vie.
Il n’est pas question que ces bourreaux, du président Aziz en passant par ses ministres et les forces de l’ordre s’en sortent en toute impunité sans être punis alors qu’ils prétendent défendre l’état de droit en Mauritanie.
En Mauritanie, un homme noir est encore aujourd’hui le plus souvent considéré comme une personne « sans âme » ?
Les barbares responsables des actes de tortures nient sous la couverture du ministère public de la justice, du procureur de la ville de Nouakchott–Ouest et du juge. La cour suprême doit recommander des sanctions contre ces fonctionnaires qui ont sombré dans le déni d’actes cruels, dégradants et indignes.
Par Diko Hanoune
Source : Mondafrique