Les bénéficiaires, notamment le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Burkina Faso vont se préparer et anticiper une éventuelle invasion du criquet pèlerin venant d’Afrique de l’Est.
La contribution renforcera les capacités des gouvernements nationaux, des agriculteurs et des éleveurs grâce à une surveillance efficace des ravageurs, des prévisions, ainsi qu’à des activités d’alerte et interventions précoces.
En fournissant des équipements, tels que des drones, des véhicules, des équipements de protection individuelle et des interventions en espèces, les pays seront en mesure de détecter rapidement les infestations potentielles d’essaims acridiens et de les contrôler avant qu’elles ne se propagent dans toute la région.
«Grâce à la République de Corée, nous serons en mesure de préserver la sécurité alimentaire et les moyens d’existence des familles vulnérables en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il s’agit véritablement d’anticiper et de renforcer la résilience en cas de chocs», a déclaré Coumba Sow, coordonnatrice de la Fao pour la Résilience en l’Afrique de l’Ouest et au Sahel.
Le criquet pèlerin est considéré comme le ravageur migrateur le plus destructeur au monde. Le nombre de criquets augmente 20 fois en trois mois à chaque nouvelle génération. Un essaim de 1 km² peut consommer la même quantité de nourriture en une journée que 35 mille personnes, provoquant de graves pénuries alimentaires, la destruction des pâturages et de fourrage, une augmentation des prix du marché et des conflits sur les ressources naturelles limitées.
En fournissant des interventions monétaires à 733 ménages aux pays en première ligne, tels que le Tchad et le Niger, le projet renforcera les moyens d’existence des familles vulnérables et soutiendra leur relèvement rapide chaque fois que l’invasion pourrait se produire.
«Dans une région où de nombreux pays luttent déjà contre l’insécurité alimentaire causée par une crise multidimensionnelle (changement climatique, conflit, crise socio-économique, etc.) et aggravée par la pandémie Covid-19, il est crucial de soutenir les activités qui permettront d’éviter une crise alimentaire majeure», lit-on dans le communiqué de la Fao.