Une source de la commission de l’UPR : « Aziz agissait comme s’il était le président du parti »

Une source de la commission de l’UPR : « Aziz agissait comme s’il était le président du parti »Une source bien placée de la commission chargée de la gestion de l’UPR a révélé à Sahara Medias que l’ancien président Mohamed O. Abdel Aziz agissait comme s’il était le président du parti, s’étonnant par la même de ses dernières déclarations « pleines de contradictions » selon cette source.

Selon ce responsable qui a souhaité garder l’anonymat, c’est l’ancien président lui-même qui a nommé les membres de cette commission alors qu’il était encore en exercice parmi les 60 noms qui lui ont été proposés par le congrès du parti à l’ouverture de ses travaux.

C’est encore lui, selon notre source qui a choisi Seyidna Ali O. Mohamed Khouna pour la présidence de la commission et c’est lui-même qui a ajouté le nom de Mohamed O. Abdel Fetah et qui l’a nommé au poste de secrétaire général de la commission.

Notre source s’est étonnée de l’opposition de Mohamed O. Abdel Aziz au choix de Ghazouani comme référence du parti estimant que l’ancien président semble avoir oublié que Boidjel O. Houmeid, qui n’est pas un adhérent du parti, a été choisi par lui-même comme vice-président du parti, ce qu’interdisent les textes de la formation politique opposés à la désignation à un poste de responsabilité d’une personne qui n’est pas membre du parti.

La même source ajoute que l’adhésion au parti de l’ancien président ne lui confère pas le droit de présider la commission chargée de sa gestion ni d’en constituer la référence.

Notre source qui est membre de la commission a révélé que Mohamed O. Abdel Aziz, lors de la réunion tenue avec les membres de la commission, à son retour au pays, avait ordonné la reprise du congrès du parti en février prochain et n’avait laissé d’autre choix à la commission, agissant comme s’il était le président de l’UPR.

Mohamed O. Abdel Aziz, lors de sa récente conférence de presse, avait rejeté les récentes mesures prises par le parti, les jugeant contraires aux lois et à la constitution.

Source : Sahara Médias (Mauritanie)