4 الورقة الإخبارية رقم

ازويرات تعبر بالأيدي و الارجل عن مساندتها لبيرام ولد الداه ولد اعبيد

كما لو أنها كانت هبة جماهيرية في ملعب بحجم موريتانيا، فإن الموجة التي أثارها ترشح بيرام ولد الداه ولد اعبيد تواصل تطوافها في البلاد. فبعد مدن الجنوب، ألهب مرشح الرئاسيات، رئيس المبادرة الانعتاقية، الحائز على جائزة الأمم المتحدة لحقوق الانسان سنة 2013، مدينة ازويرات (شمال موريتانيا) يوم الجمعة 28 مارس 2014.

ترتبط مدينة ازويرات المعدنية، في الذاكرة الجمعية للموريتانيين، بكفاح الشغيلة في أواخر ستينات القرن الماضي. بالأمس، وبمناسبة مقدم الزعيم المناهض للرق، اختار عمال اليوم، الذين غالبا ما يتحولون من سوط الأسياد الاسترقاقيين إلى نير المشغلين الجدد، أن يعيدوا إلى الأذهان ذلك الماضي النضالي المشرف. وحسب ذاكرة ساكنة ازويرات فإن المدينة لم تعرف من قبل أية تعبئة جماهيرية بهذا الحجم الذي استـُـقبل به وفد المرشح بيرام لأن « لكل شخص كامل الحق في أن يحصد ثمرة جهوده ».

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Après le Sud, la vague « Oui Biram » remonte vers le nord du pays

Bulletin  dinformation n°4

Telle une gigantesque « ola » dont le stade serait aux dimensions de la Mauritanie, la vague soulevée par la candidature de Biram Ould Dah Ould Abeid continue à parcourir le pays. Après les villes du Sud, le candidat à la présidence de la République, président de l’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) et Prix de l’ONU des Droits de l’homme 2013, a enflammé, ce vendredi 28 mars 2014, la ville de Zouérate (nord de la Mauritanie).

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Scandale à l’Agence Tadamoune : recherche Hamdi désespérément !

ould Elmahjoub

Les Ltvars savent déjà que l’IGE qui séjourne actuellement à l’agence T adamoune pour la lutte contre les séquelles de l’esclavage , vient de découvrir un détournement pas comme les autres : 8 millions 6 00 000 ouguiyas partis en fumée , avec pour justificatif une facture déchargée par un soit disant mécanicien , répondant au nom de Hamdy ! Lire la suite

Mauritanie, l’île aux esclaves (Deuxième partie)

Bien que pénalisé depuis 2007, l’esclavage est encore pratiqué en Mauritanie. Suite à la visite de la rapporteuse spéciale de l’Onu sur les formes contemporaines de l’esclavage dans le pays fin février 2014, le gouvernement mauritanien a adopté une feuille de route pour éradiquer ce fléau. De la poudre aux yeux selon les associations anti esclavagistes.

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Biladi : interview avec Biram Ould Dah Ould Abeïd

Biram Ould Dah Ould Abeïd  (BDA) n’est plus à présenter, aujourd’hui,  en Mauritanie. Ni ailleurs. Président de l’Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste (IRA-Mauritanie), distingué par plus d’un prix pour la cause des droits de l’Homme, BDA se lance désormais dans l’arène politique mauritanienne, le premier à déclarer publiquement  son intention de briguer le suffrage universel des Mauritaniens. BDA s’attaque à ceux qui, selon lui,  perpétuent l’ordre ancien esclavagiste, ceux qui instrumentalisent la Religion musulmane, le pouvoir, l’opposition, et même la presse, y compris le journal qu’il a honoré par l’interview ci-après :

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ARMEPES-France frappe fort dans un milieu féodal d’immigrés mauritaniens à Paris.

ARMEPES-France, Association de Ressortissants Mauritaniens pour l’Eradication des Pratiques de l’Esclavage et ses Séquelles, porte à la connaissance de ses membres et sympathisants qu’une plainte a été déposée auprès du procureur de la république à Paris contre monsieur Camara Talibé de Hassi Chaggar (Mauritanie) résident au foyer de saint Ouen dit foyer «Doumbé ».
Monsieur Camara Talibé a tenu des propos injurieux, humiliants et dégradants, fait des menaces de morts et a tenté à deux reprises d’agresser notre militant GOUNE Coulibaly du même village que lui. La plainte a été jugée recevable et aux mains des autorités judiciaires. Notre combat est un travail de fonds qui ne peut aller de pair avec une complaisance. L’incident est survenu le 22 février 2014 au foyer de saint Ouen devant témoins.

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HISTOIRE ETHIOPIE DE MENELIK : LA BATAILLE D’ADOUA

 


Ménélik II, qui se fit proclamer successeur de Yohannès IV, conclut avec l’Italie le traité de Woutchalé (Ucciali en transcripiton italienne) le 1er octobre 1889. L’article XIX de ce traité affirmait que les versions amharique et italienne « concordent parfaitement entre elles ». C’était une manière d’éluder l’usage du français comme langue de référence, alors qu’il avait servi comme langue de travail. Or il apparut que la concordance était loin d’être parfaite. L’article XVII, dans la version amharique, dispose que le roi des rois d’Éthiopie se réserve la faculté de se servir des agents du gouvernement italien pour ses relations avec les puissances européennes. Par contre, la version italienne dispose qu' »il doit… « . Cette dernière version plaçait de fait l’Éthiopie sous protectorat italien. Le gouvernement italien communiqua son texte aux puissances européennes. Ménéik dénonça la transcription italienne de l’article XVII du traité de Woutchalé. La tension monta dangereusement avec la signature, le 6 décembre; 1891, de la Convention du Mareb par Baldissera, gouverneur de la colonnie italienne et par le ras Mengyecha Yohannès. Cet acte contituait une véritable conspiration des princes et notables du Tigraï contre le nouvel empire. Une politique maladroite concernant la propriété foncière provoqua la révolte de Bahta Hagos dans la colonie italienne et entraîna l’échec de la Convention. La guerre fut alors inévitable.

Lutte contre l’esclavage et ses séquelles en Mauritanie: Un pas en avant…

Cinquante-cinq ans après son indépendance, la République Islamique de Mauritanie poursuit son petit bout de chemin, avec, sur les bras, quasiment les mêmes problématiques auxquelles ses fondateurs faisaient face. L’une d’elles, l’esclavage, constitue, depuis quelque temps, une question centrale autour de laquelle toutes les polémiques, parfois les plus assourdissantes, sont entretenues. Autour de laquelle gravitent des individus, des groupes, des organisations, afin d’en faire, pour certains d’entre eux, « un gourdin du cou » au gouvernement, histoire de lui soutirer diverses faveurs. Les souffrances, les discriminations et les misères d’importantes franges nationales sont, ainsi, sacrifiés à l’autel des calculs, égoïstes et mesquins, d’une poignée d’opportunistes qui ne ratent aucune occasion de verser des larmes de crocodile sur la présumée infortune de « cousins » dont ils se démarquent, souvent, dès que leurs conditions matérielles leur permettent de s’inventer un nouveau statut ou que leurs complexes grégaires les tirent vers une autre composante nationale. Face à eux, une autre bande de manipulateurs zélés, instrumentalisés, par l’Etat, contre promotions, argent et voyages à l’étranger, donne de la voix, pour nier les afflictions des Haratines dont les manifestations sont pourtant si visibles, à travers les adwabas, les quartiers populaires des grandes villes, les prisons, les rues de Nouakchott ou de Nouadhibou… Entre ces deux groupes, le gouvernement, acculé, d’une part, par un contexte international qui ne favorise plus des pratiques aussi rétrogrades que l’esclavage, et, d’autre part, la lutte d’une certaine élite haratine, inaugurée avec la première déclaration, le 5 mars 1978, du mouvement d’émancipation de leur communauté. Depuis, la question creuse son chemin, avec des hauts et des bas.

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