Biram Dah Abeid, leader du mouvement abolitionniste IRA-Mauritanie : « J’ai déjà été condamné à mort et Dieu m’a sorti vivant »

Biram Dah Abeid, leader du mouvement abolitionniste IRA-Mauritanie : « J’ai déjà été condamné à mort et Dieu m’a sorti vivant »Biram Dah Abeid fait partie de la caste des Haratins, des Maures noirs descendants d’esclaves. Il est le premier enfant de sa famille à être scolarisé. Il intègre l’université, où il étudie le droit et l’histoire. Il consacre sa thèse à l’esclavage, une pratique interdite, sans peine assortie, depuis 1981 en Mauritanie, mais toujours répandue dans le pays.

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Le président d’IRA invité par la TV nationale du Burkina-Faso

Le président d'IRA invité par la TV nationale du Burkina-FasoLe président du mouvement abolitionniste IRA non reconnue en Mauritanie, Birame Dah Ould Abeid est en ce moment, à Ouagadougou, la capitale burkinabé, dans le cadre d’une tournée africaine qu’il a menée au Sénégal, au Mali et en Côte d’Ivoire. Le but de cette ronde est selon Birame de dénoncer ce qu’il qualifie de l’esclavage en Mauritanie, précisent des sources.

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Quand les harratines gouverneront …Par Ahmed Samba Ould Abdallahi

Quand les harratines gouverneront …Par Ahmed Samba Ould Abdallahi

Notre peuple est une société raciste. Toutefois la responsabilité de corriger ces dysfonctionnements incombe à l’État et au gouvernement, qui doivent s’atteler à remédier à ces anomalies sociales ; au lieu de les ériger en système et de les raviver, à travers les nominations, les recrutements et la redistribution de la richesse! Lire la suite

Problème du mariage secret en Mauritanie

Problème du mariage secret en Mauritanie

Largement pratiqué aujourd’hui dans la société maure, le mariage secret – ou es-siriya – était à l’origine une pratique exclusivement réservée à une certaine catégorie de femmes.

Des femmes généralement âgées de plus de 35 ans, soient veuves ou répudiées et qui possèdent une réputation ou un statut social à préserver. Elles pouvaient ainsi épouser des hommes plus jeunes ou d’une autre caste moins noble que leur sienne, sans s’attirer le rejet de leur communauté. Lire la suite

L’impossible unité nationale (Quatrième partie)/Par le colonel (E/R) Oumar Ould Beibacar

L’impossible unité nationale (Quatrième partie)/Par le colonel (E/R) Oumar Ould BeibacarLa réforme du CMSN

En juin 1979, l’aile pro-algérienne prend le pouvoir à son tour et décrète dès 1980, une reforme qui divise les deux communautés, l’apartheid éducatif, par l’institution de deux enseignements parallèles, l’un uniquement en arabe au profit des maures et l’autre dit bilingue essentiellement en français au profit des négro-mauritaniens avec une promesse, qui ne sera jamais tenue, pour ces derniers, de généraliser l’enseignement de leurs langues et d’assurer leur utilisation dans la vie publique.

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L’impossible unité nationale (Troisième partie)/Par le colonel (E/R) Oumar Ould Beibacar

 L’impossible unité nationale (Quatrième partie)/Par le colonel (E/R) Oumar Ould Beibacar
Le remaniement de la détente.
Le 21 février 1966, c’est finalement un dénouement politique qui va faire baisser la tension, sans régler les problèmes de fonds. En effet, ce jour là, le père de la Nation se débarrasse de cinq de ses compagnons jugés extrémistes, dont  les deux puissants ministres de son gouvernement, très bons amis, mais ayant deux visions antagonistes de la situation.  Il s’agit d’Ahmed Ould Mohamed Saleh, ministre de l’Intérieur qualifié de ministre des arabes, « conservateur mais pas réactionnaire », et de Mohamed Ould Cheikh, qualifié lui aussi de ministre des noirs, « progressiste voire révolutionnaire, trop en avance sur son temps ». Lire la suite

L’impossible unité nationale (deuxième partie)/Par le colonel (E/R) Oumar Ould Beibacar

L’impossible unité nationale (deuxième partie)/Par le colonel (E/R) Oumar Ould Beibacar La recrudescence

Le 13 janvier 1966, le conseil des ministres adopte le décret 66.004 fixant les modalités d’application de la loi 65.026 du 30 janvier 1965 organisant l’enseignement secondaire qui stipule dans son article 1er :

«En application de l’article 10 de la loi n° 65.026 du 30 janvier 1965, l’arabe est obligatoire à partir du 1er octobre 1966 pour tous les élèves qui entrent dans les écoles secondaires. Toutefois, les élèves mauritaniens venant des établissements secondaires étrangers ne sont pas visés par les dispositions de l’alinéa premier du présent article. »

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L’impossible unité nationale /Par le colonel (E/R) Oumar Ould Beibacar

Les jalons

La proclamation de la République, à Aleg le 28 novembre 1958,  fut le  résultat d’un engagement consensuel, solennel et sincère entre toutes les communautés, après des débats houleux mais francs et fraternels dans une ambiance bon enfant, dominée par l’émergence du problème identitaire. Les noirs, minoritaires, voulaient lui donner le nom de la République africaine de Mauritanie pour marquer leur différence, les maures, majoritaires, celui de la République arabe de Mauritanie pour imposer leur hégémonie.

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