Les tribus et ethnies du pays des grandes contradictions sont comme l’eau qui prend la forme du récipient qui la contient. Si quelques tribus brillent dans l’art des alliances, certaines le sont dans celui de l’allégeance, plusieurs dans le troc des positionnements et du louage des loyautés, tandis que d’autres s’assujettissent, l’échine basse, au présent comme par le passé aux axes de la force. Au fond rien n’a changé depuis l’ère moyenne de la grande pagaille « Seiba », que l’avènement de la colonisation a pourtant tempérée sans pourtant réussir à en éradiquer la profonde insurrection contre:
· L’ordre,
· La Justice,
· L’égalité,
Ni obtenu son divorce d’avec :
· L’injustice taciturne envers ceux qui s’y soumettent et obéissent,
· L’hypocrisie, qui se profile derrière l’apparence de la religion travestie et d’une jurisprudence compatissante et factice,
· L’arrogance de la poésie des « mœurs » avilies et de la morale déformée,
· L’allégeance opportuniste au pouvoir et à l’argent,
· Le retournement des alliances,
· La trahison,
· L’égocentrisme absolu,
· Le penchant à la domination par l’argent, la force et la fausse notoriété,
· Le dégoût du travail et l’exploitation des personnes vulnérables.
Réalité amère d’un état de fait exceptionnel, que les esprits occultent sciemment dans la ferme intention de le perpétuer aux fins d’un satisfecit de ceux qui en bénéficient. Et c’est délibérément ceux-là mêmes qui le maintiennent dans le socle d’un système social moyenâgeux imposé, pour qu’il demeure bien ancré dans les moules tribaux et de castes du passé ; Ne voulant surtout pas que cet état des choses change pour que restent préservés leurs intérêts restreints et égoïstes, ils usent de la stature, de la situation et de la prépondérance de leurs :
· Hauts responsables politiques et militaires,
· Dignitaires médiévaux
· Parlementaires,
· Maires et conseillers municipaux,
Une situation qui voue le pays à la corruption et à la déliquescence.
Ce sont eux qui mettent en dérision la politique avec leurs partis gendarmes, qui n’ont pas de discours saillants, moins encore de programmes édifiants, faisant au pire ramper le pays à l’arrière du peloton des nations, tout en se tenant hypocritement, par une attitude contradictoire, loin d’une telle monstrueuse responsabilité.
Et c’est bien là que réside l’injustice flagrante qui règne dans le pays par la faute de concepts d’un temps révolu et qu’établissent, sous des masques hideux, des obsédés par l’injustice et la corruption à l’ère de la démocratie et des entités étatiques normales qui comptent sur les meilleurs de leurs citoyens de par leurs connaissances et leurs compétences en matière de leadership.
Il ne fait aucun doute que l’injustice, quelle que soit sa source, est l’un des facteurs les plus importants pour alimenter le discours de la haine et de la rancune, le répandre et soutenir ses adeptes, politiciens opportunistes et prétendus militants des droits de l’homme qui veulent la sédition et l’embrasement du pays.
Il est également certain que les opportunistes, arrivistes, poètes travestis et intellectuels moribonds n’hésiteront pas à suivre la vague du « nouvel appel » de combat contre le discours de la haine. Par son biais, ils chercheront à le détourner de sa juste voie pour parvenir à des fins égoïstes et, à défaut de cela, verser au détour l’huile sur le feu tout en se moquant de savoir si le pays va en brûler.
Une équation qu’il faudrait sans ambigüité résoudre, au plus vite, en frappant sans merci sur les deux parties sur fond d’instauration de la justice et de l’équité.