Le Directeur de la Sûreté a demandé le retrait de cette publication sous prétexte que c’est une excitation à la haine en faisant allusion au génocide Rwandais.
La CLTM regrette cette manipulation tendant à étouffer l’incident survenu la veille « 28.12.2018 » lors de la réunion avec le Ministre de la Fonction Publique du Travail et de la Modernisation de l’Etat durant laquelle l’un des participants à braquer un pistolet sur Samory Ould Beye.
Cette coïncidence malencontreuse ne peut découler d’un pur fait de hasard mais rentre dans la politique tatillonne du Pouvoir d’intimider toute voix discordante à ses ambitions de pérenniser son odieux régime esclavagiste, raciste et discriminatoire.
Les multiples tentatives d’intimidations par des interpellations, des contrôles judiciaires sans fondement, des arrestations de nos militants démontrent l’acharnement du Gouvernement à notre Organisation dans le but uniquement de la paralyser.
Or, la liberté d’expression, d’opinion et d’association est garantie par la constitution donc un droit que le citoyen peut exercer en toute impunité. La CLTM constate avec amertume que la démocratie dans notre pays est menacée dans ses fondements même cette valeur sûre de référence comportementale, exige un effort de dépassement et d’acceptation d’autrui dans leur différence et dans la règle du jeu.
La CLTM invite le Gouvernement à plus de retenue vis-à-vis de son peuple et de s’occuper de leur souffrance due à la pauvreté malgré les richesses du pays et d’éviter les provocations pour préserver l’unité nationale garante de la paix sociale à laquelle nous aspirons.
Le Bureau Exécutif
Fait à Nouakchott, le 30/12/2018
Source : CLTM