Aziz souffre du « faible qu’il a pour le pouvoir et pour l’argent », selon Biram Dah ABEID

Aziz souffre du Depuis mardi une conférence sur la lutte contre l’esclavage au Sahel se déroule à Washington, aux Etats-Unis. Elle est co-organisée par le congrès américain et l’Union des Peuples non-représentés.

« Lutte contre l’Esclavage au Sahel, Formes et Perspectives », c’est le thème d’une conférence qui se tient depuis le 24 juillet, à Washington. Les participants échangent leurs expériences sur les réalités de l’esclavage et autres formes de traites et de discriminations dans la région du Sahel et particulièrement en Mauritanie.

La Mauritanie est représentée par le président de l’initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), et qui fait partie du panel. Biram Ould Dah Ould Abeid, commente également l’actualité politique dans son pays.

Notamment la dernière sortie du porte-parole du Gouvernement mauritanien, Mohamed Lemine Ould Cheikh qui a sous-entendu que le président Aziz pourrait briguer un troisième mandat en 2019.

« Le président dit et il se dédit. C’est lui qui fait dire à ses acolytes, à ces laudateurs. Tout ceci relève de la tergiversation du pouvoir, du Chef de l’Etat. Tout ceci relève de la faiblesse morale du Chef de l’Etat Mohamed Ould Abdel Aziz lui-même et du faible qu’il a pour le pouvoir et l’argent », a affirmé Biram Dah ABEID sur la radio Deutsche Welle.

Interpellé sur les progrès faits par le Gouvernement mauritanien pour endiguer l’esclavage, M. Abeid a affirmé qu’il s’agissait de « la communication de mensonge systématique utilisée par le chef de file des esclavagistes mauritaniens, des xénophobes et anti-Noirs en Mauritanie que dirige lui-même Mohamed Ould Abdel Aziz« . »C’est une rhétorique de contrevérités« , a-t-il affirmé.

Le leader du mouvement abolitionniste mauritanien a été également interrogé sur son alliance avec le parti d’obédience panarabe, Sawab.

« On était obligés de faire le pied de grue, de marchander durement pour pouvoir trouver un part, car le mouvement abolitionniste est durement réprimé et interdit en Mauritanie et toutes les émanations politiques de ce mouvement sont interdites. Il y’a une sélectivité dans la distribution des récépissés de partis politiques et d’ONGs en Mauritanie. Le pouvoir raciste et esclavagiste en Mauritanie prend le soin d’exclure de ces cadres légaux les abolitionnistes dignes de ce nom ».

Biram Dah ABEID était l’invité vendredi de l’édition matinale de la radio Deutsche Welle consacrée à l’actualité africaine.

Par la rédaction de cridem.org,
avec Deutsche Welle

 

Source : Rédaction Cridem