Le ministre qui s’exprimait lors d’un point de presse, jeudi soir à Nouakchott, a ajouté que la Mauritanie, conformément à l’accord, verra ses revenus s’accroitre progressivement contre un rétrécissement graduel de ceux des sociétés en charge de l’exploitation.
Découvert en 2015 à cheval entre la Mauritanie et le Sénégal, le champ de gaz Grand Tortue/Ahmeyim dont les réserves sont estimées entre 15 et 20 billions de pieds cubes est exploité par un consortium mondial comprenant BP et Kosmos Energy. Sa première production est attendue en 2021.
L’accord conclu avec ces sociétés est l’un des meilleurs du genre dans le monde, a soutenu Ould Abdel Vettah avant de rappeler qu’il a été signé le 9 février 2018 entre la Mauritanie et le Sénégal sur la base d’un partage fifty-fifty des coûts de développement, de la production et même de la réhabilitation du champ pour chacun des deux pays.
L’accord prévoit également un plan d’action renouvelé chaque 2 ans dans le but de favoriser l’émergence de ressources nationales exploitables dans les deux Etats, de limiter le recours au personnel étranger et d’encourager la naissance de fournisseurs de prestations et de biens entre les deux Etats qui soient capables de satisfaire les exigences de l’industrie pétrolière, aussi bien en terme de qualité que de critères.
Au chapitre des retombées positives, le ministre mauritanien a aussi cité l’approvisionnement des marchés locaux en gaz naturel et la création par Nouakchott et Dakar d’une commission consultative pour faciliter la mise en œuvre du suivi de l’accord et traiter tous les aspects liés au développement du champ.
Apanews
Source : Journal du Cameroun