Encore une fois les partis politiques de notre pays dans leur écrasante majorité n’ont pas valorisé les acquis de la femme mauritanienne. Ceci s’est traduit par le choix des maires et des présidents des conseils régionaux qui a été malheureusement en deçà des attentes.
Nous espérons qu’il n’y aura pas de recul au niveau des listes législatives par rapport aux élections de 2013 comme nous espérons aussi que la loi sera respectée car elle prévoit l’alternance entre les hommes et les femmes là où il y’a la proportionnelle.
Nous espérons qu’il n’y aura pas de recul au niveau des listes législatives par rapport aux élections de 2013 comme nous espérons aussi que la loi sera respectée car elle prévoit l’alternance entre les hommes et les femmes là où il y’a la proportionnelle.
Ne pas choisir des femmes comme têtes de listes, traduit non seulement une volonté de discriminer et de marginaliser les compétences féminines dans l’effort de construction nationale et le respect de la culture démocratique mais aussi une manière de ne pas honorer les engagements nationaux et internationaux de notre pays.
Le GI3PF, le groupe femme paix et sécurité et toutes les militantes des droits de la femme exhortent tous les partis politiques à promouvoir et soutenir l’accès des femmes aux postes électifs et invitent la CENI à prendre toutes les dispositions pour amener les partis politiques à se conformer et respecter les dispositions qui régissent les lois nationales et internationales.
Nouakchott, le 19 Juillet 2018
Avec Cridem, comme si vous y étiez…
Source : GI3PF