La délégation du gouvernement mauritanien, partie présenter son rapport au comité des experts, a demandé un délai de douze heures de temps pour pouvoir répondre aux questions pertinentes, mais très gênantes pour le gouvernement mauritaniens.
Les experts, dotés de solides rapports émanant des Ongs mauritaniennes et internationales, comme IRA – Mauritanie et Amnesty International, ont posé des questions au ministre des droits de l’Homme mauritanien, Cheikh Tourad ould Abedel Maleck, sur l’esclavage, la discrimination contre les hratin, le racisme d’État contre les ethnies noires et les disparitions forcés qui ont touché les cadres civils et militaires noirs mauritaniens, mais aussi sur les lois controversées sur le racisme, l’apostasie, l’affaire Ould Mkhaitir, et récemment, la loi sur la nationalité, la loi sur l’enregistrement des ONG et partis politiques…etc.
Et de manière anormale, la délégation officielle mauritanienne a préféré se retirer pour préparer des réponses aux questions posées.
Les ONG nationales mauritaniennes présentes sont IRA – Mauritanie, représentée par le président de ses réseaux, Biram Dah Abeid, Ruth Benschop représentant IRA – Pays-Bas, AHME représentée par Diko Hanoune et le Fonadh représenté par Lala Aicha Sy, Aminetou mint Almoukhtar, Sneiba Elkory et Salimata Sy.
Les ONG internationales présentent sont UNPO, Amnesty International et MRG.
Genève 01/05/2018
La commission de communication