Cette marche vise à attirer l’attention de l’opinion publique nationale et internationale, qu’en Mauritanie, les victimes des crimes d’État ne sont pas oubliés et que l’exigence de la libération immédiate et sans condition des détenus d’opinion, est une priorité et une préoccupation nationale.
Très tôt le matin, les unités des corps sécuritaires ont quadrillé les rues de Nouakchott, la capitale mauritanienne et procédé à plusieurs arrestations dans les rangs des activistes du mouvement Abolitionniste.
Mais cette mesure n’a pas empêché les militants « iraouis » de décembre avec force au carrefour de la Polyclinique pour marcher vers le siège des Nations-Unies au carrefour BMD.
La police, armée de matraques, de gourdins, a utilisé la violence indicible contre les manifestants pacifiques; des arrestations en nombre indéterminé ont été orchestrées, des militantes et des militants, gravement blessés ont été admis aux services des urgences de l’hôpital de Nouakchott.
Nouakchott, le 15/01/2018
La commission de communication
Avec Cridem, comme si vous y étiez…