L’auteur a commencé par faire la distinction entre la sphère politique et la scène politique. « On entend par sphère politique, la profondeur de la question politique et son essence.Nous parlons ici des racines, des causes et des conséquences de la crise structurelle, de l’avenir de la société et de l’entité, du cours réel de l’ordre public et des problèmes majeurs.
Quant à la scène politique, elle est simple: une autorité dirigeante, ses atouts et ses défauts , et son opposition», écrit il.
Puis, l’auteur exprime son constat sur l’opposition politique et les mérites qu’il accorde au régime actuel.
Ensuite, il aborde « les dangers actuels et futurs que confronte l’entité nationale ».
A la fin de l’article, l’auteur écrit :
Quant aux constations générales que nous observons – en tant que groupe politique avec notre vision propre – elles peuvent être résumées dans les points suivants:
– Le premier et le plus important aspect est la question de la langue « car ce système n’a rien conçu pour instaurer la langue du pays: Des poches colonialistes continuent d’être actives dans la société et l’administration, barrant le chemin à la langue du pays . Il n’y a guère d’étude , travail artistique, administratif ou commercial formulés dans la langue officielle du pays » …
– Le deuxième aspect est la perte de prestige de l’état…
– Le troisième point est ce que connait l’administration centrale et régionale de vulnérabilité croissante, de désordre, de négligence, d’improvisation et de népotisme …
– Le quatrième aspect est la profonde détérioration morale: en politique, commerce, santé, éducation, trafic et médias…
L’auteur termine son article par :
« Les prochaines élections, pour être valables, devraient se dérouler après élimination des crises actuelles et l’ouverture d’une nouvelle ère d’espoir et d’optimisme, sinon ce serait un rituel trompeur et inutile »
Mohamed Yehdih Ould Breidleil
Traduit par Adrar.Info
Source : Adrar-Info (Mauritanie)