Les marcheurs ont remis une lettre au président de l’Assemblée Nationale Française, Claude Bartolone afin d’interpeller l’Union européenne et la communauté internationale sur le phénomène de l’esclavage et du racisme d’état érigé en système par le pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz selon les termes de la lettre.
Les manifestants entendaient aussi, selon eux, dénoncer l’acharnement du système en place contre tous les militants anti-esclavagistes en général et les responsables d’IRA en particulier qui s’opposent à une grave situation de marginalisation et d’injustice à l’encontre de très larges couches sociales qui menace l’existence du pays.
Juste après leur libération, les deux premiers responsables d’IRA, Birame Ould Dah et Brahim Ould Abeid sont allés aux Etats Unis pour recevoir des prix du département américain pour leur combat pacifique.
C’est en leur absence que 13 des plus importants dirigeants de leur organisation ont été arrêtés à la suite de l’affaire Gazra Bouamatou, traduits en justice et sévèrement condamnés de peines allant de trois à quinze ans de prison ferme.
Le 1er vice-président d’IRA rentre au pays à la veille du procès, alors que Birame choisit d’entreprendre un périple africain pour dénoncer à coup d’interviews dans les journaux, sites et TV la situation catastrophique en Mauritanie.
Source : Le Calame (Mauritanie)