Que nous soyons novices ou fort expérimentés dans un domaine quelconque, de prédilection même puis-je dire ou rajouter pour la précision, un processus entamé, quelle que soit la volonté que nous puissions avoir bien sûr, peut s’avérer long et même parfois douloureux avant de déboucher sur des résultats encourageants, voire des résultats préalablement supposés être obtenus.
En effet, la complexité d’une situation similaire à la crise que traverse le pays d’une part, et que nous vivons présentement dans les différentes circonscriptions administratives ou électorales, d’autre part, doit pousser tout un chacun, à quel que niveau qu’il soit, à engager une réflexion autour de cette lancinante question afin de proposer, si non partiellement parvenir, à une solution qui pourrait nous sortir de l’ornière, de cette situation mi-figue, mi-raisin pour ne pas dire de cette situation chaotique ou difficile dans laquelle nous nous trouvons.
Une première réflexion (propre à une situation d’urgence), succincte celle-là puisqu’il devra s’agir d’une ébauche préliminaire, est celle qui s’impose à notre avis et de laquelle nous devrions être en mesure de tirer de la synthèse de cette réflexion de bonnes recettes.
En période normale évidemment, et tenant compte de la complexité d’une situation donnée, cette analyse pourrait consister, pour notre part, en un découpage qui soit opéré suivant plusieurs séquences ou éléments séparés.
Mais, faut-il que dans les circonstances actuelles surtout et pour les besoins de l’analyse aussi que ce découpage en éléments séparés ait réellement un sens ou qu’il soit encore nécessaire ? En tout cas, plusieurs années sabbatiques déjà nous permettent, à travers l’observation, d’appréhender une infime partie de la réalité, en découvrant et reconnaissant non seulement nos lacunes (particulièrement dans le domaine de l’inaction), mais aussi et surtout de découvrir celles d’autres éléments qui sont actuellement la cible de tant de critiques.
Bien évidemment, et dans le domaine de notre inaction particulièrement, nous ne pourrions manquer d’évoquer notre incapacité de transformer, jusqu’ici, certaines de nos mentalités rétrogrades. Et, face à certaines choses que nous pouvons assimiler à des drames dont l’origine, pour la plupart du temps, ne provient que de ces responsables ou politiciens véreux et de leurs « machines à mensonges » qui nous promettent chaque fois monts et merveilles, nous devons avoir une position ostensible et des réactions ponctuelles pour ne pas dire virulentes.
Manifestement, il est sûr et certain qu’il n’est pas nécessaire de développer une quelconque science pour pouvoir montrer ou prouver au public que nous nous exposons à de sérieuses menaces. Et, dans un contexte tout à fait particulier et où le climat politique est assez tendu, ces menaces constituent de réels défis à relever et qui, à notre sens, imposent des sacrifices et une union (réellement) sacrée de tout le monde.
À l’évidence ou par extrapolation même, il peut nous paraître que la solution la plus plausible soit éventuellement dans la remise en cause de tous les éléments du système de fonctionnement, depuis le sommet jusqu’à la base. Ceci est à la fois un constat et une réalité que les pouvoirs publics continuent à vouloir passer sous silence. D’ailleurs, est-il nécessaire d’apporter une preuve à une telle affirmation ou supposition ? Je ne pense pas car les choses sont devenues tellement rodées à l’allure d’un automate que les déductions évidentes d’une certaine situation donnée deviennent si simples pour tout un chacun.
Ceci aidant dans la réflexion que nous exposons pour sa bonne compréhension, nous pensons tout de même qu’il soit nécessaire pour le citoyen lambda de savoir quelle attitude observée pour toute décision à laquelle il peut être associé (dans le cadre d’une élection quelconque par exemple). Aussi, nous ne pouvons manquer de rappeler que nous ne devons pas être si crédules pour nous laisser berner par des « chasseurs de têtes » qui ne sont intéressées que par l’appât du gain, ces opérations lucratives, et à n’importe quel prix.
Pour cela, nous devons donc assumer nos responsabilités, et c’est ce qui, personnellement, me pousse, de par le statut que je pourrais m’octroyer, volontiers, celui « d’indépendant » dans mes prises de position, à me poser la question suivante consacrée aux populations riveraines de ce « Trarza natal », et spécifiquement aussi à celles de la ville de Rosso. Une question que je pose et à laquelle j’apporte d’ailleurs une réponse à ma guise, à savoir :
Est-il raisonnable que ces populations continuent d’accepter de se jeter (ou de se retrouver), pieds et mains liés, dans les bras de ces politiciens qui mènent un combat à sens unique et se croient être tout puissants ?
Pour cet honneur qui ne trouve comme symbole ancestral que ce « grand turban » enroulé autour de la tête ou du cou, parfois posé sur l’épaule, et avec lequel nous pouvons nous distinguer des autres ou de certains, nous devons dire, et nous le disons d’ailleurs : NON, NON, et encore NON.
D’ailleurs, nous devons comprendre que nous ne pouvons en aucun cas être désavantagés ni perdre grand-chose si nous essayons de prendre, à temps, le départ d’un nouveau soulèvement, dénonçant et rejetant au passage, et en bloc, tout acte insensé quelle que soit son origine. Car : « Qui ne dit mot consent ».
Voilà pour l’analyse, bien insuffisante pour le présent, et si je devais en tirer une seule conclusion, ce serait celle-ci :
Combattre certaines de ces vieilles méthodes avec lesquelles nous devons rompre, et qui continuent, jusqu’à nos jours, à être pratiquées car notre malheur est de n’avoir pas toujours compris que non seulement ces vieilles méthodes qui s’imposaient, sans doute à une certaine époque, ne doivent plus être tolérées puisqu’elles ne se justifient plus, mais qu’elles constituent inéluctablement un frein à tout développement.