Cher tous,
je suis avocat et je m’appelle M’bareck O. El Hacen Sall, alias CHEIKH SALL. Comme tout avocat, je plaide devant les tribunaux mauritaniens. Bien que la langue dans laquelle j’ai étudié soit le français, je me suis attelé à apprivoiser l’Arabe, ce qui me permet de dépasser un obstacle majeur.
J’ai toujours eu le sentiment, du temps du règne de Ould taya que la justice en Mauritanie ne pourra fonctionner que d’un seul et unique côté et que devant les juges, les avocats seront traités non pas en fonction des arguments et preuves dans les dossiers qu’ils défendent mais en fonction de leur noms, couleur, ou appartenance ethnique. Cela explique clairement et je n’ai pas honte de le dire que seuls une catégorie d’avocat a réussi dans cette profession. les affaires sont gagnées non pas par compétences mais parceque la complaisance des juges leur est acquise.
Avec le changement, j’ai eu bon espoir de voir que cette profession et ce secteur de la justice connaitra une nouvelle ère où les dossiers seront traités sans état d’âme par les juges et que les arguments seuls pourront déterminer l’issue d’une affaire.
J’ai découvert en ce 06 avril 2006 que l’on était loin d’être délivrés de l’esprit de deux poids deux mesures qui a toujours régné dans ce secteur.
En effet dans une audience banale où il me fallait juste présenter des arguments pour tenter de recouvrer une dette certaine détenue par des exportateurs Indiens à l’encontre d’un commerçant maure, répondant au nom de Youbawa, j’ai été littéralement insulté puis chassé par le juge Adou Ould Bebana ex-président de la Chambre Commerciale, (il se dit de la tribu de Tejekanet et de surcroit se vante d’être issu d’une famille esclavagiste dont il est fier)
Le même jour, heureusement pour la Mauritanie, il a déposé sa démission avec la meute d’ex-juges qui a décidé de faire un bras de fer avec l’actuel ministre de la justice.
Le but de cet envoi à votre organisation est de vous sensibiliser sur la nécessité d’inserrer dans vos actions de lutte et de sensibilisation des masses, la question sensible mais combien importante de la NEUTRALITE DU JUGE MAURITANIEN. Et de vous porter défenseur contre tout fait quelconque, même émanant des juges qui renferme les stigmates de cette tare sociale qu’est l’esclavagisme et le mépris de l’autre.
Il est surtout important d’inscrire le nom de ce juge raciste qui le dit à haute voix sur une liste pour qu’il soit toujours sur le point de mire de l’organisation au cas où par inadvertance il reviendrai dans le secteur
Esclavage et la justice