Les signataires du communiqué « demeurent [toutefois] disposés à participer à cette dynamique du dialogue, selon des délais raisonnables ».
Cependant, ajoutent-ils, « nous ne serons plus en mesure d’attendre, indéfiniment, l’hypothétique lancement du dialogue, maintes fois repoussé pour des considérations incompréhensibles… »
Les signataires disent avoir la « ferme conviction que la conduite d’un dialogue national inclusif » va permettre de parvenir à « un large consensus sur les questions nationales et de protéger le pays des menaces pouvant résulter de cette situation ».
Le dialogue va aider à faire face à une conjoncture « difficile », marquée, selon les signataires, par la cherté de la vie, la propagation de la pauvreté et le chômage, la généralisation de la corruption, la déliquescence de l’administration, le rétrécissement du champ des libertés et les atteintes à l’unité nationale.
Le dialogue sera encore l’occaion, indiquent-ils, d’aborder les questions relatives à « l’insécurité intérieure et sur nos frontières, aux répercussions de la situation géopolitique instable qui prévaut au Sahel et au Maghreb ».
Les signataires :
Coalition Vivre Ensemble (CVE)
Coalition Vivre Ensemble/Vérité et Réconciliation (CVE/VR)
Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD)
Rassemblement National pour la Réforme et le Développement (TAWASSOUL)
Union des Forces du Progrès (UFP)
Union Nationale pour l’Alternance Démocratique (UNAD)