Il est important que les autorités en place prennent le bon chemin pour faire sortir le pays de l’ornière, annonce la députée. Ceci, dit-elle, le pays connait la misère, l’insécurité, une unité nationale menacée et une politique d’exclusion grandissante.
Elle a noté que le régime demeure le même ayant simplement changé de tête et qu’elle a constaté un recul des libertés de façon spectaculaire après que le régime ait refusé d’autoriser sans raison des dizaines de partis politiques.
Selon la parlementaire le fait que des députés soient empêchés d’exprimer leur inquiétude concernant la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays et surtout dans les grandes villes et le recul des libertés fondamentales, appelant au respect de l’article 10 de la constitution qui garantit les libertés essentielles, est un mauvais signe de santé pour la démocratie.
De ce fait, elle a cité : « Vous pouvez vous exprimer à l’Assemblée nationale et poser vos questions que vous voulez. Nous accordons les libertés à qui le méritent et les refusons à ceux qui ne le méritent pas ».
Kadiata Malick Diallo, dira, que l’espoir d’un changement a animé les mauritaniens eu égard au style adopté par le nouveau pouvoir, plus ouvert, mais le celui-ci a continué à limiter les libertés, à empêcher les citoyens de réclamer et revendiquer leurs droits.
Cependant, elle a dénoncé le fait que des dizaines de demandes de reconnaissance de partis politiques moisissent dans les tiroirs du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation, sans aucune raison, alors que d’autres partis comme l’UPR occupent le terrain ».
Face à cette situation, nous attirons l’attention sur l’exclusion de certaines composantes du peuple, considérées comme citoyens de second rang, ajoutant que cela menaçait le tissu social en Mauritanie, a-t-elle conclu.
Pour rappel, Kadiata Malick Diallo est députée à l’Assemblée nationale sous les couleurs du parti Union des forces de progrès (UFP).
R.Fall