Le Manifeste pour les Droits politiques, économiques et sociaux des Haratines au sein d’une Mauritanie juste et réconciliée avec elle-même a condamné la fatwa attribuée à Cheikh Ahmedou Ould Lemrabott et relative à la répartition de l’héritage de la famille Hmeidi, résidente dans la localité de Beled Tayeb, relevant de la wilaya du Brakna.
Le manifeste a appelé dans un communiqué les érudits à prendre une position explicite levant la couverture de l’esclavage en Mauritanie, affirmant son caractère illégal et criminel.

Les autorités ont été également sollicitées à prendre une position stricte à l’envers de tout auteur de l’émission de fatwa du genre et de toute personne qui œuvre pour son émission, insistant sur la nécessité de rompre avec ce qu’il a qualifié comme étant «la culture et les mentalités de l’esclavage, de l’arrogance et du mépris», et demandant l’application stricte des lois criminalisant l’esclavage.

Le manifeste a renouvelé son appel à tous les mauritaniens pour unifier les rangs afin de mettre terme aux pratiques esclavagistes et aux autres manifestations et formes d’injustice.

Edité par Al-akhbar

Traduit de l’Arabe par Cridem

L’Article Original

Les détails de cette affaire à ce lien :

https://cridem.org/C_Info.php?article=745013